Bordeaux
Vivre la Métropole aujourd’hui et demain.
Dossier Hors série des éditions le festin
Un dossier passionnant où sont décryptés tous les grands projets de la métropole de la prochaine décennie. De la ligne à grande vitesse (L.G.V) avec la nouvelle gare TGV à l’extension de la gare Saint Jean, des ponts nouveaux aux navettes fluviales en service dès 1913 , de la mise à 2X3 voies de la rocade à la transformation rive gauche/ rive droite de quartiers en friche jusque là en déshérence, de parcs technologiques aux transformations du campus universitaire , de la renaissance d’un grand port maritime depuis Ambès jusqu’à Bordeaux aux nouveaux parcs nature , de la boucle verte de la CUB aux refuges urbains, du « centre culturel et touristique du vin » à une nouvelle grande salle de spectacle, d’un nouveau stade « aux cascades de la Garonne » (complexe thermo ludique) le lecteur n’en finit pas de découvrir les immenses chantiers en cours et en devenir. Une véritable révolution urbanistique, un investissement urbain pour accueillir l’apport constant de nouveaux habitants qui depuis ne douzaine d’années choisissent de venir s’installer dans la métropole d’Aquitaine. Bouleversements urbains mais aussi changements sociologiques, le ville bouge, sa population aussi. On ne parlera plus désormais de Bordeaux comme « d’une belle endormie ».
Un dossier passionnant, un vrai cadeau à faire à ceux qui prétendent qu’il ne se passe rien sous le soleil aquitain.
Bordeaux Vivre la Métropole, aujourd’hui et demain, 128 pages. Dossier hors série – Editeur Association le festin. En vente dans les librairies et maisons de la Presse au prix de 15 euros.
Le festin, association 176 rue Achard, Bât.F1 33300 Bordeaux. Tél : 05.56.69.7246.
Courriel : contact@mail lefestin.net – Site Internet : www.lefestin.net
Bordeaux Petits secrets et grandes histoires – Guide des promeneurs curieux De Philippe Prévôt avec les photographies de Richard Zéboulon.
Comme son titre l’indique cet ouvrage tout à fait pertinent pour le promeneur ou le touriste curieux lui fera découvrir une ville hors des sentiers battus, et dont les découvertes lui permettront aussi de briller ensuite par son érudition dans les salons !
Rappelons que Philippe Prévôt a en charge le département patrimoine à l’Office de tourisme de Bordeaux, quant à Richard Zéboulon photographe indépendant, connaît Bordeaux sous toutes ses formes, disons de bas en haut : des mascarons, au bestiaire, en passant par les rues, les jardins et lieux insolites, rien ne lui échappe !
Cet ouvrage est édité par les Editions Sud Ouest, en vente en librairie.
Journal d’un voyage à travers la France -1785
C’est un récit de voyage de l’Allemande Sophie von La Roche (traduit pour la première fois dans son intégralité en français) c’est, aussi, un témoignage exceptionnel sur la France de 1785. Une traversée de Strasbourg à Bordeaux, en passant par Paris et Versailles avec une escapade au Havre… la Dame voulait voir la mer !…L’auteur connaît aujourd’hui un regain d’intérêt en Allemagne et dans le monde anglo-saxon pour son féminisme modéré mais affirmé. Tout au long de son voyage elle porte une attention tout à fait nouvelle aux femmes qu’elle rencontre.
Considérée comme la première romancière allemande, c’est une femme cultivée, parlant couramment le Français. Allemande, protestante, elle n’en est pas moins adepte des lumières, admiratrice de Rousseau, de Montesquieu et revendique son appartenance à l’Europe culturelle de son temps, celui où la France et Paris occupaient des places centrales.
Extrait : « …Le 2 mai. Aujourd’hui nous avons visité la propriété de campagne de monsieur Bethmann. Le terrain est vaste, très bien aménagé, et dans sa plus grande longueur de grandes terrasses s’étendent jusqu’à un ruisseau. Sur la première terrasse on trouve des allées et deux jolis pavillons, sur la seconde des arbres fruitiers, des planches de légumes, un étang et une fontaine, mais c’est sur la partie du haut que se trouvent la grande maison d’habitation et des vignobles considérables. Ceux-ci, comme la plupart des vignes de ce pays, n’ont pas besoin d’un amendement annuel, un peu d’engrais une fois tous les onze ans suffit, car la terre contient ici beaucoup de faluns. On applique une méthode particulière lors de la plantation des vignes que je n’ai jamais rencontrée chez nos vignerons. Elle consiste à tremper les plants pendant quelques jours dans une bouillie de sarments, puis à les arroser avec ce liquide de macération encore plusieurs jours après les avoir plantés. Cette bouillie n’est pas âcre, je me suis appliquée à la goûter car cette façon de procéder m’avait surprise. Dans le chai, j’admirais l’énorme dimension [p.283] des cuves dans lesquelles on entasse le raisin pour le presser. On m’expliqua que ces cuves produisaient quatre qualités de vin différentes. La première et la plus fine est celle produite par le poids même du raisin, dont la masse comprime les couches inférieures et fait éclater les raisins ; la deuxième est obtenue par un léger foulage ; la troisième sort à l’aide du pressoir et la quatrième est produite par un brassage intense des peaux et de la rafle avec l’eau. Il résulte de ce brassage une boisson qu’on donne aux domestiques et aux journaliers. Les vins de monsieur Bethmann sont excellents et il eut l’amabilité de répondre à toutes mes questions. Ici les vignes se sont couvertes de feuilles. Quand je rentrerai à Paris, je verrai probablement la belle Touraine toute verte, les vignobles près d’Orléans, qui s’étaient présentés comme de grands champs de cornes noires, seront vêtus de feuilles sous l’œil plein d’espoir du vigneron. Cependant, il faut aussi une main-d’œuvre considérable pour produire tous les ans les cent mille oxhofts exportés et les soixante-dix mille tonneaux, chacun contenant mille bouteilles, qui seront bues. Des chiffres que l’on m’assure ne pas être exagérés tellement le vin de Bordeaux plaît et est réputé … » La vigne et le Vin [p.206-207].
Journal d’un voyage à travers la France- 1785- de Sophie von La Roche, traduction de l’Allemand de Michel Lung, Anne Lung-Faivre, Thomas Dunskus. Notes et index établis par Anne Lung-Faivre. Préfaces de Jean Mondot(Université de Bordeaux) – 412 pages,
prix 25 euros. Les Editions de l’Entre-deux-Mers tél : 05.57.24.14.94. site Internet : www.editions.entre2mers.com.
Une autre vie est possible Ou comment retrouver l’espérance
« …J’aimerais trouver les mots pour dire à quel point m’afflige la désespérance contemporaine. Elle est un gaz toxique que nous respirons chaque jour sans réfléchir. Or, la réalité n’est jamais aussi sombre. Ombres et lumières y sont toujours mêlées. L’espérance n’implique donc ni aveuglement ni sotte crédulité. Elle est lucide, mais têtue. J’y repense chaque matin à l’aube, quand je vois rosir le ciel au-dessus des toits de Paris ou monter la lumière derrière la forêt, chez moi, en Charente…l’espérance a partie liée avec cet infatigable recommencement du matin. Elle vise l’avenir mais se vit aujourd’hui, les yeux ouverts. Avec passion… » J-CG.
Repères :
Jean-Claude Guillebaud a été journaliste à Sud Ouest, puis au Monde, au Nouvel Observateur… Grand reporter il a couvert tous les fronts : « …mon optimisme n’a pas « survécu » aux famines éthiopiennes, aux assassinats libanais, aux hécatombes du Vietnam « tout au contraire » il lui doit d’exister… » Il a quitté le journalisme, se consacre à l’écriture et à l’édition. De 2006 à 2010 Jean Claude Guillebaud a été président du Centre François Mauriac de Malagar.
Une autre vie est possible, ou comment retrouver l’espérance. Essai où l’auteur tente de nous convaincre que l’avenir a besoin de nous et s’insurge contre la désespérance de nos sociétés et les discours qui l’entretiennent. A lire, c’est un ouvrage revigorant.
Edité par L’Iconoclaste, 27 rue Jacob 75006 Paris, en vente en librairie.
HOMO ECONOMICUS PROPHETE (EGARE) DES TEMPS NOUVEAUX.
« La société devient de plus en plus compétitive, l’obsession des chiffres et les manie des classements s’imposent partout : l’économie guide le monde. Mais vers quelle destination ?…
…En vérité , l’économie tend à imposer…son propre modèle : celui où la compétition l’emporte sur la coopération ; où la richesse acquise renforce le besoin d’en accumuler davantage ; où, finalement une espèce étrange, celle de l’ « Homo economicus », se hisse au-dessus des autres, propageant partout sa logique néo-darwinienne… »
Dans ce livre remarquable de clarté donc de simplicité pour expliquer des choses qui paraissent souvent compliquées, l’auteur s’interroge sur le bonheur ? Sur l’efficacité des politiques menées dans le monde ? Sur la liberté et la démocratie ? Une réflexion au long cours sur le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés.
HOMO ECONOMICUS d’Albert Cohen , 206 pages, en vente dans toutes les librairies au prix de 17,90 euros. Editions Albin Michel.