N° 101 – Edito

Posté le 12/12/2011 dans Edito.

Bienvenue

Créée il y a quelques vingt ans pour mieux faire connaître l’Entre-deux-Mers aux Gens qui occupent ce petit territoire de la Gironde, la revue Les Cahiers de l’Entre-deux-Mers a quitté ses habits de papier pour se glisser sous la couverture informatique et y retrouver ses nombreux amis et bien d’autres (du moins elle l’espère).

Avant d’arriver à prendre cette décision résultant d’une crise financière qui s’annonçait, avant qu’une dette éventuelle ne devienne ingérable, avant d’envisager une solution  finale contraignant à faire appel au fonds publics, ce qui était incompatible avec la philosophie de la revue, laquelle en vingt ans, n’avait eu recours ni aux subventions publiques, ni à la pub et n’avait compté que sur le talents de ses modestes écriveurs capables de causer de sujets sérieux avec pertinence et suffisamment de légèreté pour que les lecteurs (fidèles) ne sombrent pas dans la somnolence, cette perte de conscience qui vous engourdit le jugement, il fut décidé d’organiser un G.15 autour d’une pizza et d’une bouteille de Premières côtes de Bordeaux, toutes choses qui vous mettent en bonne disposition d’esprit pour gouverner avec mesure et prévoyance !

Lors de cette réunion au sommet, la chose fut promptement jugée et ainsi décidée : puisque nous vivons dans un monde moderne, il était essentiel que les petits Cahiers s’intègrent et participent à cette grande œuvre qu’est la mondialisation  des esprits et y apporte leur grain de sel au goût ineffable des marées des deux fleuves Garonne et Dordogne qui enserrent ce petit territoire si justement appelé Entre-deux-Mers.

Bienvenue donc dans le monde des Cahiers de l’Entre-deux-Mers, un monde de libres pensées et d’échanges  , éloigné de l’enfumage permanent des discours de ceux qui président à nos destinées.

Colette Lièvre.


5 Replies to “N° 101 – Edito”

  1. Quelle joie de voir les Cahiers de l’Entre 2 Mers poursuivre leur chemin de résistance, d’indignation et de rébellion sur Internet ! Magnifique paradoxe s’il en est. Bravo pour cette révolution : mise en page suberbe, contenu à l’image de ce qui a toujours été. Merci d’avoir eu la sagesse d’accepter de continuer. Une enchantée depuis le début.

  2. Très bien les Cahiers sur le Net et en plus c’est gratuit ! de même pour les anciens Cahiers sur le site de la Route de F. Mauriac.

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