S’il est un mois qui engendre la mélancolie, c’est bien celui de novembre.
Ce mois où l’automne commence à perdre la flamboyance de ses couleurs, où les arbres pleurent leurs feuilles mordorées, où la nuit s’installe à l’heure du thé préfigurant les prémices de l’hiver.
Mélancolie
Novembre est traditionnellement le temps des commémorations : Toussaint, 11 novembre et depuis 2015 le souvenir des victimes du Bataclan et de tant d’autres.
Mélancolie
Ce novembre 2016, et la sidération universelle à l’annonce des résultats de l’élection présidentielle américaine, avec les effets collatéraux en tache d’huile sur la vieille Europe, y compris la France où le peuple désillusionné n’espère plus grand-chose des primo-candidats à la fonction présidentielle.
Mélancolie
Mais rien n’est jamais définitif…il y a toujours un après et c’est certain le printemps reviendra peut être en ré-enchantant la France.
Colette Lièvre
chère Colette,
Tu as toujours le mot juste – et poétique – pour décrire une époque. La mélancolie ce n’est pas un état permanent heureusement et le printemps aidant… Le spleen et la dépression sont plus aigus et graves à la fois et il faudra un printemps flamboyant et éclatant pour éffacer les strates de désespoir accumulé. La poire fait ivre ! Bises Didier