On a été confi…

Déconfi…Reconfi. On a appris les gestes barrière…A vivre masqués…

Brutalement nous n’étions plus assujettis, au nom de l’efficacité de notre emploi du temps, à la dictature de ce dernier !

Confi…on vivait l’instant présent dans une certaine solitude ce qui pouvait procurer une nouvelle jouissance, celle de vivre sur un autre rythme, de réfléchir, philosopher sur le temps d’hier, le présent et l’avenir. Certains ont découvert que les oiseaux chantaient, d’autres ont conclu qu’il était temps pour eux de changer de vie, celle d’avant leur paraissant tout à coup invivable. Nos académiciens, toujours bien vivants, en ont profité pour enrichir le dictionnaire de mots nouveaux tels : présentiel, télé- travail, substantifs qui resteront à jamais les témoins de cette période.

IL y a aussi tous les autres, ceux qui ont contesté ces mesures liberticides, ceux qui sont tombés en léthargie , ceux qui ont pété les plomb, ceux qui ont déprimé faute de ne pouvoir faire la fête. Il y a eu les irréductibles anti-vaccins…

Mais il y a eu, et il a toujours ces valeureux : Gens de santé, médecins, infirmières, ambulanciers, et tous les autres,  toujours sur le pont, jour et nuit depuis plus d’un an , continuant inlassablement  malgré la fatigue à soigner les malades, à accompagner les mourants.
A ce jour, on compte plus de 100.000 morts en France, dont on ne parle déjà plus alors que leurs familles en sont encore à les pleurer en se demandant « Pourquoi eux ? »

Ainsi va la vie, quoiqu’il arrive!

Colette Lièvre