La Guerre!
Je ne vais pas vous parler d’histoires de guerres. De la course aux armements, des stratégies mises, en place, du génie humain au paroxysme de sa « performe » pour un seul et unique but. S’autodétruire.
Ici, nous allons tenter ensemble de comprendre pourquoi la guerre, et comment faire le choix de la VIE.
La guerre : Oser le suicide avec honneur, et honorer des assassins en vrai héros
Quelle est donc cette malédiction, qui nous mène à nous entretuer depuis la nuit des temps et pour des siècles et des siècles jusqu’à la fin des temps ? Pourquoi la paix est elle un état si fragile ? Vous avez vu l’effort qu’il faut fournir pour que la vie prenne place, et combien il est facile d’anéantir son œuvre. Des milliards d’années contre quelques instants.
Peut être a-t-elle toujours existé, tapie dans le calme, loin des tumultes des ambitions de nos vies pleines de choses trop importantes pour que l’on s’en passe. Mais la réalité nous rattrape quand tout à coup la guerre éclate, nos convictions sont bouleversées, notre vision de l’humanité s’effondre, nos souvenirs prennent le doux parfum de la nostalgie et sont bientôt remplacés par ceux d’expériences traumatisantes. Et alors la mémoire nous aide à tenir en se rappelant des bons moments, et nous anéantit tout à la fois en revoyant sans cesse les images d’une histoire douloureuse qu’on n’a pas choisie, ni de vivre, ni de créer, et qu’on nous donne à assumer. Dans le film Kingdom Of Heaven Balian nous le rappelle dans son discours aux portes de Jérusalem « Nous nous battons pour une offense que nous n’avons pas commise, contre ceux qui n’étaient pas vivants pour être offensés … nous défendons cette cité, non pour protéger ses pierres, mais les gens qui vivent entre ses murs »
En effet, cette histoire nous y avons immanquablement participé, elle a lieu maintenant, aujourd’hui et nous y participons encore. Et le choix nous appartient d’écrire chacun une histoire qui nous apporte la paix. Car aussi naturellement que l’herbe sait pousser, et que l’oiseau sait voler, c’est par nature que l’homme sait réaliser ses rêves.
Un ami me demandait : « qu’est ce que t’en penses de la guerre ? Des parties en présence, de l’usage et des présences d’armes de destructions massives, des enjeux économiques, et géopolitiques … »
J’avais une idée bien arrêtée sur la question en répondant : « La guerre, c’est mal » et tout le monde s’est moqué de moi. Pourtant l’idée est simple. L’orgueil, la fierté, le trop plein de fausses connaissances, de convictions ancrées dans des sables mouvants, rendus crédibles par nos croyances font aujourd’hui de la guerre une réalité. Une réalité à laquelle il nous est difficile d’échapper. Mais c’est un choix mes amis.
Posez-vous donc cette question, quel genre d’animal préfère vivre en cage, à l’exception de celui qui s’y est habitué ? Et quel genre d’espèce vivante fait le choix d’aménager les conditions de son mal-être ?
Aucun, ni vous, ni moi, ni personne. On est d’accord. On ne l’a pas désiré, on en n’a pas rêvé, et ça se serait réalisé ? Sous nos yeux ? À notre insu ? Arrêtons un instant de nous mentir à nous même. Car ces batailles nous y avons pensé, nous les avons alimentées par nos sentiments, nos pensées et nos valeurs. Et nous les avons menées, héroïquement guidés par l’espoir d’un monde meilleur. (N’en déplaise à Captain America, mort pour l’honneur, pour qui un article sera dédié très prochainement. )
Mais pour l’heure, comment faire le choix de la vie ?
La vie : Tomber pour se relever, marcher puis courir pour se sauver !
Rappelez-vous, que c’est naturellement que la nature évolue, tandis que l’homme évolue par ce qu’il invente et utilise. Si ces propos vous intriguent, vous êtes cordialement invités à visiter cet article : « Du silex ou laser c’est l’outil qui évolue, jamais son utilisateur [1]»
Aux nouvelles générations, qu’est ce qui nous mènerait à changer pour ne pas faire les mêmes erreurs que nos vieux ? Notre mémoire ? Nos comportements ? Notre savoir être ?
Nous n’avons rien à voir avec tout ça, nous combattons dans des batailles que nous n’avons pas choisies, pour des maîtres autoproclamés, pour des systèmes établis avant que l’on soit né. Alors pourquoi nous battre ? Cela ne nous concerne pas. Une dame m’expliquait sa solitude au milieu des plus jeunes qu’elle « Le divertissement les a tous anesthésiés, aidés par les technologies de communication, qui accélèrent notre descente vers la médiocrité, l’immoralité, et l’inconscience. Au point de ne plus rire quand ils sont au restaurant avec leur amie, parce que chacun s’affaire à jouer sur son Smartphone » à cela elle ajoute : « les gens sont devenus fou mon petit, plus personne ne se parle et mais on peut les entendre raconter tout haut dans le tramway, leurs histoires de coucheries … les gens sont seuls, dans leur bulle,, ils n’ont plus de vie » Quel paradoxe.
Parce que notre esprit saturé, ne nous permet plus de capter les enseignements qui nous apporteraient le bien-être et la paix. Alors l’inutile qui s’habille d’indispensable… La vérité noyée sous le mensonge, le sentiment qui vient cacher les faits, la liberté d’expression controlée par l’opinion !. Aujourd’hui c’est une réalité, parce que personne n’ose se poser de questions, parce que l’on a peur de revivre, d’assumer, de résister, et de créer. Et pourtant n’est-ce pas la seule solution ? Oser se sauver ! Parce que chaque défaite est une pierre à l’édifice de nos réalisations futures. Parce que se le rappeler pour assumer ses erreurs, c’est comprendre ce qui rapporte et ce qui coûte. Et n’allez pas dire que ce qui est juste à un moment donné ne l’est pas forcément à un autre. C’est FAUX, il y a bien des constantes, on sait ce qu’il ne faut pas faire et on peut affirmer avec la plus grande certitude que
La guerre coûte !
La guerre coûte en vies humaines
La guerre coûte en matière première
La guerre coute en produits transformés de l’industrie, de l’armement, de l’agro alimentaire, de la pharmaceutique, des nouvelles technologies,
La guerre coûte pour la reconstruction qui la suit
La guerre coûte en bons souvenirs sacrifiés par la perte des gens, des lieux, des choses que l’on aime
Nous avons bâti notre monde avec le sang de nos ancêtres serions-nous prêts à saigner nos enfants pour les mêmes raisons inutiles. Nous restons seuls face à un choix binaire, sauver ou bien détruire. Espérons et agissons pour bâtir le meilleur.
Car « Dieu se rit de ceux qui pleurent les conséquences dont ils ont chéri les causes » (Bossuet)
Farzad Felezzi.
Repère :
Farzad Felezzi est Iranien. Il est arrivé en France avec ses parents à l’âge de quatre ans, ces derniers quittaient l’Iran en raison d’évènements politiques d’alors, ce qui explique la sensibilité de l’auteur et ses réflexions à propos de la guerre. Aujourd’hui à 27 ans, Farzad interroge chacun de nous sur notre part de responsabilité dans la façon dont nous modelons ce monde. Serial entrepreneur et speaker communicant, il motive ce qu’il appelle « la rentabilité soutenable des organisations ». A travers ses interventions et dans son blog Happy Next.Door (http :blogs.myglobalbordeaux.com/happy-next-door/) , il rassemble tous ceux qui cherchent des solutions pour une vie, une entreprise et un monde enthousiaste.
Crédit photographique: Fort de Fermont (Meurthe et Moselle) Colette Lièvre.
[1] Article paru dans « Sciences et Avenir/Fondamental » « –Silex, l’enrichissement de l’uranium par laser en phase d’industrialisation »