En cette fin de mars, on se réjouissait. Le matin même un premier vol en escadrille de grues cendrées était passé remontant vers le nord, signe annonciateur, tangible, de l’arrivée du printemps.
D’ailleurs les bourgeons s’éclataient sans bruit, crocus, tulipes, muscaris éclosaient en couleurs ; les oiseaux emménageaient préparant les nids des petits à venir ; l’insolent coucou se faisait entendre, bref la nature explosait en état de grâce pour le plus grand bonheur de chacun.
Et puis, comme en écho, inattendues, soudaines, meurtrières, il y a eu les explosions de Bruxelles.
Bruxelles capitale européenne, Bruxelles si proche et maintenant plus que jamais solidaire de Paris. Bruxelles où l’indépendance d’esprit a pour symbole depuis le 16ème siècle un enfant qui pisse à la face du monde, par dérision.
Imperturbable Manneken Pis pisse mais cette fois sur tous ces démons du mal, pétris de haine, endoctrinés par une secte qui entend asservir le monde par la terreur ; il pisse au nom de tous les Belges, de tous les Européens qui entendent rester eux-mêmes avec leur tolérance, leur humour et leur amour de la liberté et de la démocratie.
Colette Lièvre.
Bonjour,
C’est une façon de voir les choses un peu courte.
Je propose de corriger la phrase vers plus de lucidité :
“il pisse au nom de tous les Européens qui entendent rester eux-mêmes avec leur amour de l’impéralisme, leur volonté de maintenir le Moyen-Orient dans un cahos sans nom, de continuer à piller les ressources des peuples des territoires décolonisés et de maintenir les peuples du moyen Orient sous le joug”
Un peu facile un édito qui urine depuis l’Entre-deux-Mers sur l’intervention en Afghanistan en 2001, l’invasion de l’Irak en 2003, le maintien généralisé de tous les régimes, souvent peu démocratiques, sous contrôle de l’occident.
Un peu facile un édito qui urine sur tous ces peuples brûlés, mutilés, tués pour que que le business puisse se faire et que la courbe des richesses occidentale ne cesse de croître.