Les recettes d’Oncle Phil

Posté le 09/09/2016 dans Les recettes d'Oncle Phil.

Poitrine de veau à la Renommée

Dans l’ombre de la sacristie Blaise s’affairait en cette veille de Fête Dieu. Monsieur le curé ne badinait pas avec ces liturgies d’un autre siècle et comptait même renchérir sur le souvenir glorieux des fastes du temps béni où le père Maxime présidait aux destinées de la paroisse. Il y avait alors pas moins de sept enfants de chœur en aube rouge et surplis de dentelle : quatre portaient le dais, un l’encensoir, un autre la navette, Blaise était en charge du siège Dagobert, dans sa housse de velours cramoisi, qu’il devait déplier à chaque étape pour permettre au père Maxime de se reposer après avoir déposé l’ostensoir sur le reposoir chargé de pivoines, d’arums et de roses . Le déjà vieux Claquette (de son vrai nom Jean Courgelongue), prédécesseur de Blaise dans la charge de sacristain, arborant une dalmatique de velours de Gênes mordoré, entrevoyait ce jour là les rivages du paradis vers lequel il s’avançait, portant la lourde croix d’argent scintillante dans la lumière de cette journée d’équinoxe.

La fête Dieu, plus que toute autre fête carillonnée était sans nul doute à l’origine de la vocation de Blaise. La chaleur étouffante de la fin de journée mettait pourtant un comble au succédané de martyre que constituait la déambulation, en plein soleil, sur tous les chemins de la paroisse, dans ces atours quasi pontificaux qui le mettaient en communion avec les écrevisses plongées dans un court bouillon se réchauffant lentement. Á la réflexion, peut être le souvenir enchanté de ces belles journées de juin des étés d’après guerre n’était-il pas lié simplement à ces exercices dévotionnels ni tout à fait étranger aux aimables bacchanales qui concluaient cette journée de dévotion sincère mais émollientes. De retour à l’église, aubes et surplis suspendus aux patères de la sacristie, accessoires liturgiques remis en place dans la belle armoire qui fleurait bon l’encens et le sauternes, non encore consacré mais déjà légèrement madérisé dont l’arôme imprégnait les burettes de vermeil, après une prière d’action de grâce vite envoyée, Blaise enfourchait sa bicyclette pour rejoindre la petite bande de garçonnets et deux ou trois fillettes délurées, à la retenue du bief du vieux moulin pour une baignade bien méritée. Cette troisième mi-temps, qui faisait suite à la matinée extatique et à une après midi un peu plus languissante, donnait parfois lieu à quelques jeux de mains et de vilains qui troublaient un peu la conscience de Blaise et ce, d’autant plus, qu’il ne savait au nombre de quel péché capital ou faute vénielle inscrire ces bagarres anodines, ces roulades hilarantes, ces attouchements furtifs et ces baisers volés bouche cousue et cœur battant la chamade. Le samedi après midi, dans le confessionnal, il avouait sans aucune gêne son incoercible gourmandise et ses penchants à la paresse et confessait de manière circonstanciée les bagarres avec Titou, les crocs en jambes et la bousculade dans les orties infligés à Dédé mais omettait les roucoulades avec Monique. Aussi, les trois Paters et les deux Ave Maria ne suffisaient pas à lui garantir la paix de l’âme, d’autant plus que s’ajoutait à l’omission des pêchés le pêché par omission dont n’avait pu, et pour cause, l’absoudre l’abbé Maxime quelle qu’eut été sa coupable bienveillance à son égard.

Les années passant la mauvaise conscience eut raison non seulement des roucoulades mais aussi des velléités de roucoulades et le souvenir des baisers volés s’estompa dans une vague nostalgie que ressuscitait en lui parfois, à l’improviste, les effluves d’un sous bois qui le plongeait ex abrupto dans la cascade du vieux moulin, ou, lorsque farfouillant dans le vieux garde manger grillagé de la souillarde, une indéfinissable odeur de lait d’amandes et de caillé de brebis faisait renaître inconsciemment dans la pulpe des dernières phalanges de ses doigts boudinés le velouté de la peau de Monique. Son certificat d’études en poche, Blaise avait décidé de mettre à profit son goût pour la petite reine, sa méticulosité et son aptitude aux arts mécaniques en devenant réparateur de vélo, ce qui lui permettait de rester au village et de continuer à s’occuper de sa vieille mère veuve de guerre et impotente avec laquelle il assistait à toutes les projections de film du cinéma des paroisses installé depuis la fin des hostilités dans les murs du Lux, dont ils occupaient toujours les mêmes places sur les sièges en bois du premier rang des seconde classes. Parallèlement à son activité professionnelle et aux tendres occupations motivées par l’amour filial, il avait dès sa seizième année proposé ses services au père Maxime auprès de qui il exerçait un véritable ministère de diacre sans titre, d’acolyte non consacré et même de souffleur, lorsque les premières atteintes de la maladie d’Alzheimer conduisaient le cher vieux curé à entonner le veni creator en lieu et place de la prière de l’offertoire.

Les successeurs du père Maxime mirent l’église au régime draconien de Vatican II, reléguant les statues saint Sulpiciennes dans les combles de la sacristie avec les pièces d’orfèvrerie cabochonnées de verres multicolores de Poussiègue- Rusand, revêtant les cinq puis quatre puis deux enfants de chœur de probité candide et de lin blanc, officiant sur une table de ferme, dans des vases qui pour être canoniquement consacrés n’en étaient pas moins de grès brunâtre, introduisant guitare et percussions dans le sanctuaire, célébrant des offices digests (prononcer daïgestss) et indigestes dans des églises paroissiales de plus en plus diverses et éloignées, austères et dépeuplées. L’abbé Berthon, l’abbé Lamourous. et l’abbé Melin, de tempérament fort différents, de sensibilité et de spiritualité assez tiède et de ce fait particulièrement déroutante pour le commun des pêcheurs, mais tous aussi désespérément dépourvus de charisme qu’un préposé au gaz alcoolique en fin de tournée de relevé de compteurs, le maintinrent cependant dans ses prérogatives. Sa fonction de sacristain-diacre lui fut d’un grand réconfort après le décès de sa mère dont il conservait à l’auriculaire droit la modeste bague de fiançailles d’or blanc sertissant une aigue marine ; pour conclure chaque signe de croix dans le souvenir pieux de maman Marguerite, il en baisait subrepticement le chaton d’or blanc. Après le départ de l’abbé Melin à la fin des années 1980 l’évêché confia la cure et les huit paroisses qui y étaient rattachées à un jeune prêtre formé au grand séminaire de Flavigny, qui n’eut de paix ni de cesse de rétablir le culte dans la splendeur de l’église tridentine.

Ce n’est pas sans un réel plaisir que Blaise alla tirer de leur quatre décennies de sommeil calice, patène, burettes, navettes, encensoirs, d’étain ou de métal argenté, dégagea le grand  ostensoir de vermeil de son emballage de papier journal et qu’il libéra de sa patine d’un noir luisant la grande croix processionnelle d’argent à grand renfort d’Argentil et de blanc d’Espagne. Les tables de fermes furent offertes aux pèlerins d’Emmaüs ou revêtues de panneaux de brocart à larges orfrois de broderies d’or arrachées à l’impiété des brocanteurs de Saint-Michel ou quelque peu honteusement acquises par une paroissienne de bonne volonté dans les bazars turcs ou saoudiens du cours Victor Hugo. L’église retentit à nouveau des hymnes latins soutenus par les flûtes, bourdons et saqueboute de l’orgue Sony acquis par souscription auprès de rares mais généreux commerçant ou propriétaires de vignobles non encore enchinoisés. Les chapes ; chasubles et dalmatiques épargnées par les mites furent nettoyées et restaurées et l’on réussit même à recruter trois enfants de chœur : deux ravissants jumeaux aux cheveux blonds dorés coupés à la Stone et un non moins ravissant petit Ahmed, que ses parents, récemment convertis par les châtelains chez qui ils étaient employés, acceptèrent de faire baptiser sous le prénom de Kevin, donnant seulement comme second prénom celui de Léonce, patron de la paroisse, qu’aurait aimé plus efficacement tirer d’un oubli séculaire l’abbé Duffault-Compré, nouveau titulaire de la cure.

Ces bouleversements eurent fait le bonheur de Blaise s’ils ne s’étaient accompagnés d’un scrupuleux respect des dignités ecclésiastiques de la part du nouveau curé. Le pauvre Blaise se trouva en effet pratiquement interdit de chœur (après remise en place de la barrière de communion qui avait été heureusement conservée par son utilisation en guise de garde corps pour la terrasse du château Bricoulou et restituée, sous menace d’excommunication, par son détenteur illicite). Ce n’était que dans le cas d’extrême nécessité qu’il était invité à servir la messe, tâche dont il s’acquittait avec beaucoup d’humilité mais au prix d’une pénible mortification car le père Dufau-Compré exigeait au préalable une confession d’autant plus douloureuse que ce sacrement était depuis longtemps plus ou moins tombé dans les oubliettes d’une complaisance  frisant l’hérésie aux yeux de la fraternité sacerdotale de Saint Pie X.

Exclu du sanctuaire, Blaise trouva refuge dans la chapelle adjacente au sud du chœur, dont la séparait une somptueuse clôture ajourée de marbre polychrome. Cette chapelle constituait en fait une annexe de l’église, construite dans les premières années du XVIIème siècle pour abriter le mausolée des ducs d’Epernon ; désaffectée pour le culte, elle était parfois ouverte à la visite car elle renfermait quelques vestiges de la somptueuse décoration qui avait été mise en place pour ce « demi-roi » que fut Jean Louis de Nogaret de la Valette, premier duc d’Epernon. Le plus merveilleux joyau de la chapelle était une statue allégorique de la « Renommée » du duc qui surmontait le baldaquin du monumental tombeau. Miraculeusement épargnée lors des saccages révolutionnaires, elle constitue de nos jours la pièce maîtresse des collections de sculpture française Renaissance du Louvre. Peu avant l’arrivée du père Dufau-Compré une association locale à vocation culturelle et patrimoniale   avait en effet obtenu du ministère de la Culture une très belle copie de cette statue qui fut placée dans la chapelle funéraire. Blaise accueillit avec ravissement la « Renommée » dont il époussetait hebdomadairement la chevelure calamistrée, le visage poupin aux lèvres gonflées sur l’embout d’une trompette fantôme, les ailes postiches, la chute de reins et le joli fessier rebondi, la ferme et délicate poitrine d’adolescente impubère et jusqu’au petit orteil du pied gauche si curieusement crispé dans l’effort d’un exercice d’équilibriste virtuose.

Depuis l’arrivée du père Dufau-Compré la statue était quelque peu tombée en disgrâce et un lourd rideau de velours grenat avait été tendu derrière la clôture marmoréenne pour isoler l’espace sacré de l’impudique et calchopige jeune femme. Du fait de sa quasi relégation, Blaise trouva dans cette annexe de l’église un refuge qui rendit en quelque sorte plus familière sa relation avec la « Renommée » ; à plusieurs reprises il se surprit à lui adresser les prières qu’il aurait, s’il s’était trouvé dans l’église, formulées devant la statue, replacée sur son piédestal, de Notre Dame de Lourdes où au pied de celle de sainte Germaine, patronne de la jeunesse rurale. De la place épisodique qu’elle occupait dans ses prières, la jeune, gracile et  séduisante petite équilibriste se faufila nuitamment dans ses rêves, dans lesquels elle croisait parfois l’évanescente silhouette d’une Monique, qui avait, à l’encontre de la terne et replète mégère aux cheveux bleus qu’elle était devenue dans la vie diurne, conservé son allure de nymphe des biefs et des cascades. Blaise ne gardait de ces ravissements oniriques que de trop ténus souvenirs conscients pour songer qu’il put y avoir là matière à confession.

C’était sans compter sur la clairvoyance de l’abbé Dufau-Compré. Pour tenter de redonner une certaine légitimité et pour, en quelque sorte, customiser le sacrement de la confession, celui-ci avait fait transformer le confessionnal dans lequel il officiait. Il occupait désormais l’alvéole latérale gauche, non par esprit d’humilité mais parce qu’il souhaitait que les présumés pêcheurs ne s’agenouillassent plus, mais s’allongeassent sur une sorte d’étroit divan, installé au prix d’un astucieux travail d’ébénisterie, dans l’alvéole centrale et l’alvéole latérale droite du confessionnal. Il recevait désormais la confession d’un patient-fidèle allongé (pour les fidèles d’une taille inférieure à un mètre cinquante sept) ou en chien de fusil (pour le receveur des postes, le marquis de Saint-Fiacre et Blaise, seuls patients adeptes de l’exercice mesurant plus d’un mètre soixante).

Cette percutante innovation permettait sans nul doute une plus grande exploration de l’inconscient dont on ne pouvait abandonner l’exégèse aux seuls tenants de la pratique soi-disant thérapeutique issue de la catéchèse dévoyée et du prosélytisme mondain d’un israélite aux mœurs douteuses.

Dans la glauque après midi d’une vigile de Quasimodo, Blaise appelé à remplacer un enfant de chœur parti en classes de neige, vint s’allonger dans le confessionnal sur la courtepointe de tapisserie brodée de fleurs de lys par les soins des demoiselles Ribazeilles en charge de l’ouvroir restauré dans ses prérogatives de la paroisse voisine de Béguey.

Il avait soigneusement effectué son examen de conscience, ne trouvant guère à se reprocher, comme péché commis envers son prochain, que d’avoir peut être un peu médit de son fournisseur de pneumatiques qu’il soupçonnait de lui refiler des pneus rechapés ; ce qui lui posait le plus de problèmes était de ne trop savoir dans quelle catégorie situer un péché qui pouvait être véniel, s’il était considéré comme péché contre soi même, mais risquait de se hisser au rang de rang de capital, s’il pouvait être assimilé à un péché contre la foi : il avoua en effet avec beaucoup d’embarras et de crainte, s’être, la veille au soir, délecté d’une succulente poitrine de veau farcie : était-ce simple gourmandise ou acte d’impiété en ces premiers jours de carême ? Son péché avoué, il interrompit sa confession dans l’attente inquiète d’un verdict qui tardait souvent à être formulé ;  comme à chaque énoncé de se fautes  le père Dufau-Compré n’émit qu’un discret  «  hmm hmm » suivi d’ un léger grattement de gorge…. Le silence s’appesantissait et l’attente de la réaction de M. le curé à cet aveu se prolongeait, plongeant le pauvre Blaise dans les tourments de l’incertitude, jusqu’à ce que, au terme de longues minutes le directeur de conscience jusqu’alors mutique se manifesta par un :

Humhum, humhum….vous avez dit « poitrine »…

…de génisse farcie, oui Mr le curé…

Poitrine ?? Pouvez vous préciser ?

…de.. de… de  génisse, Mr le curé …

De génisse ?

Oui de génisse… d’une jeune vache, une jolie petite bazadaise M. le curé

Jeune ?… poitrine ?… jeune poitrine ?!?

 

2renommée 3Blaise, troublé par l’insistance du confesseur dont il sentait le regard glacial posé sur sa calvitie naissante fut brusquement saisi de sueurs froides et d’un léger tremblement des extrémités à mesure que s’insinuait dans son esprit les images du tendre signifié de ces signifiants poitrinaires : l’admirable rondeur des tétons de la petite Renommée se disputant en filigrane avec la blancheur des petits seins de Monique au bain.

 

-…       cela suffira pour aujourd’hui, Blaise, ego te absolvo a peccatis tuis… ça fera cinq pater et douze Ave, et pas dans la chapelle voulez vous ?

 

Blaise sortit du confessionnal la gorge nouée, une boule de la taille d’un pamplemousse semblait s’être formé dans sa poitrine oppressée ; la nuit commençait à tomber lorsqu’il poussa le portillon de son jardin ; une sorte d’accablement le saisit  et même son émission préférée, « La roue de la fortune » ne réussit pas à détourner ses mauvaises pensées de la pente savonneuse sur laquelle l’avait poussé son impitoyable directeur de conscience. Peler quelques carottes et trois navets pour préparer sa soupe du soir ne parvint pas plus à le distraire de ce marasme que les cinq Pater et les douze Ave… En désespoir de cause. Il se résolut à monter se coucher, la boule au ventre et le cœur gros, après avoir lentement avalé une décoction de tilleul assaisonnée de quelques grains de pavot. Le sommeil fut long à venir mais la tension se relâchant, il tomba dans une douce torpeur. La lune était haute dans le ciel et éclairait faiblement l’armoire de palissandre dont la glace biseautée reflétait la porte demeurée entrouverte sur le palier. Dans un état de semi conscience il lui sembla percevoir le grincement de la septième marche de l’escalier et le frottement de pas légers dans le couloir ; les battements de son cœur  se firent plus lents et son souffle était ténu lorsqu’il sentit un léger frottement des draps sur sa poitrine, inclinant doucement la tête vers la gauche il lui sembla percevoir dans le miroir une frêle et angélique silhouette baignée d’une pâle lueur de lune se glissant dans son lit.

Lorsque l’abbé Duffaut-Compré ne le vit pas arriver pour desservir la première messe du dimanche de Quasimodo, il envoya la vieille chaisière claudicante rappeler Blaise à son devoir ; elle trouva la porte entr’ouverte, appela, explora cuisine, salle à manger et souillarde, gravit l’escalier  et entrevit par la porte entrebâillée la silhouette de Blaise qui reposait, un sourire extatique figé sur son visage glacé.

Lorsque deux semaines plus tard les manutentionnaires mandatés par le Ministère de la Culture à la demande de l’archevêché, vinrent descendre de son piédestal l’inconvenante Statue de la Renommée pour l’envoyer retrouver le casque de Jean Louis de La Valette et la fraise de Marguerite de Foix Candale dans les très laïques salles du musée d’Aquitaine, fut  établi, par une jeune stagiaire du master « Régie des œuvres » de l’Université de Bordeaux-Montaigne, un constat d’état qui signale étrangement la présence, à l’annulaire de la main gauche de la statue, d’un anneau d’or blanc sertissant une aigue marine ; sur l’une des photographies jointes au dossier du procès verbal, que personne ne prit la peine d’ouvrir, on peut remarquer que le petit orteil du pied gauche de la charmante équilibriste n’est plus marqué par la moindre crispation.

Poitrine de veau

Poitrine de veau farcie à la renommée

Pour six personnes

Une poitrine de veau découpée en poche par un bon boucher (1kg-1kg 2)

Farce :

  • 200G de chair à saucisse
  • Deux oignons hachés
  • Deux gousses d’ail coupées en lamelles
  • 200g de pain rassis trempé dans du lait
  • 100g de jambon de Bayonne haché en petits dès
  • Deux œufs
  • Cinq côtes de blettes blanchies et coupées en morceaux
  • Dix feuilles de sauge hachées
  • Un bol de persil haché

Assembler la farce, la poivrer (ne pas saler)

Remplir la poche de poitrine avec la farce

Coudre la poche avec la ficelle à rôti en roulant la poitrine

Dans une cocote en fonte la faire dorer sur toute ses faces à la graisse de canard

Mouiller avec deux verres de vin blanc sec, saler légèrement, poivrer,

Fermer la cocote et l’enfourner dans le four préalablement chauffé à 180 °

Laisser cuire une heure trente.

Oncle Phil.

 

 

 

 

 


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