La rue du Cul de plomb.

Posté le 15/05/2021 dans Le feuilleton.

Chapitre 44.

Non, elle ne s’était pas ennuyée. Les semaines, les mois étaient passés si vite et brusquement cela avait été la fin de l’année scolaire avec sa remise des prix et l’annonce qu’elle était admise en 4ème, puis les vacances jusqu’à ce mois d’août, le mois de son anniversaire où avait été fêté ses treize ans avec Gaby, Ruth et Walter. Ce n’est que deux jours après que mamie Anna lui avait annoncé qu’elle allait devoir rentrer en France, retrouver sa mère et poursuivre sa scolarité à Clermont Ferrand. Immédiatement la boule d’angoisse, refoulée depuis son arrivée en Suisse, était remontée du plus profond de ses entrailles. Zélie s’était sentie défaillir. Elle s’était jetée dans les bras de mamie Anna essayant de retenir ses larmes mais les sanglots avaient déferlés comme une marée !

Comme tous les soirs une fois couchées Gaby et elle  avaient l’habitude  de causer de tout et de rien mais la veille de son départ, ce soir là, elles étaient silencieuses. « Gaby tu dors ? » avait interrogé Zélie, « Non, je pleure … tu vas partir ! » Il n’en fallait pas davantage pour que Zélie l’accompagne et se remette à pleurer incapable de parler, alors elle avait été la rejoindre dans son lit et l’une contre l’autre elles s’étaient juré qu’elles ne se quitteraient jamais, qu’elles s’écriraient toujours et se verraient toute leur vie…c’est ainsi qu’elles ont fini par s’endormir et que le lendemain tôt mamie Anna les avait trouvées alors qu’elle venait réveiller Zélie…c’était le jour du départ !

Elle était partie accompagnée par mamie Anna et Robert qui les avait conduites à Bâle ou Zurich ? Elle ne se souvenait plus si ce n’est que c’était une gare avec un poste frontière où mamie Anna avait longuement discuté avec les douaniers Français qui examinaient ses papiers avec circonspection. (Ces papiers d’identité si précieux serrés dans un petit sac de toile qu’elle portait autour du cou, sous sa blouse.) Les formalités terminées, elle avait embrassé sa mamie Anna et Robert, avait passé la ligne frontalière, seule, pour monter dans le train refusant de se retourner pour ne pas avoir la tentation de revenir sur ses pas et ne pas  s’en aller. Pendant toute la durée de son long voyage elle s’était remémoré tous les détails de ces derniers jours passés.

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Le train a commencé à ralentir. Dans chaque compartiment les voyageurs s’agitent, prennent leurs bagages, encombrent le couloir, pressés d’être les premiers à descendre. Puis la voix nasillarde du haut parleur s’est faite entendre :Clermont-Ferrand – Terminus- Clermont-Ferrand- Tout le monde descend- Clermont- Ferrand- Terminus ». Zélie, sac au dos,  est descendue la dernière. Sur le quai déjà quasiment désert elle a regardé si par hasard quelqu’un l’attendait, mais il n’y avait personne. Elle a rejoint le hall de la gare en suivant le parcours balisé par les travaux toujours en cours pour réparer les dégâts occasionnés sur le réseau ferroviaire par l’un des derniers bombardements de 1945.

Elle se sent toute en-chiffonnée, elle a faim et soif, fouille dans son sac à dos. Il lui reste des biscuits, du chocolat dont Mamie Anna l’a largement pourvue pour le durée du voyage, un peu d’eau dans sa gourde, de quoi faire un petit déjeuner sommaire et survivre pour aller jusqu’à l’avenue de la République là ou Gilberte et son gamin doivent, peut être, l’attendre.

Elle se dit aussi qu’elle a le temps et puis en cette fin du mois d’août, en cette matinée qui commence, le soleil est déjà haut dans un ciel sans nuage. La ville s’éveille et brusquement elle a réalisé que quand elle l’avait quittée il a plus de deux ans, la ville était encore occupée. Aujourd’hui, la ville est libre et vivante. Plus de sinistre milice, plus de vert de gris au pas cadencé, plus de drapeaux arrogants noirs et rouges avec la croix gammées tentaculaire flottant au vent partout. La ville s’éveille, les ouvriers en vélos se rendent au travail, certains en sifflotant, le kiosque à journaux de la gare ouvre ; il est temps qu’elle demande son chemin pour se mettre en marche vers son autre vie.

La gare étant excentrée du centre ville, le kiosquier lui a indiqué que l’avenue de la République était assez loin, qu’elle était longue donc que cela dépendait jusqu’où elle voulait aller, mais qu’il y avait un tram pour s’y rendre. Zélie a répondu qu’elle voulait y aller à pied même s’il y avait plusieurs kilomètres à faire. Le kiosquier l’a regardé un peu curieusement, a haussé les épaules et a fini par lui indiquer l’itinéraire. Marcher, elle en a l’habitude et la résistance, donc elle avance d’un bon pas, s’arrêtant de temps en temps pour regarder autour d’elle , essayer de se souvenir, de retrouver quelques points de repères dont le plus spécifique reste le salon de coiffure de « Miss Bigoudis » donnant directement sur cette avenue de la République ( la chambre qu’occupait Zélie était située juste au-dessus) et en face de l’autre côté de l’avenue débouchait le Chemin Entre deux villes.[i] Le soleil est maintenant au zénith, il fait chaud, Zélie a soif et sa gourde est vide. Plus elle avance moins il y a d’immeubles, de nombreux terrains vagues envahis par la végétation séparent de petits îlots de maisons dont certaines sont encore plus ou moins en construction, et puis tout à coup, elle s’est retrouvée devant le salon de coiffures. Elle a de suite reconnue la grille d’entrée, toujours rouillée, entrouverte sur la cour, avec un peu plus loin sur la gauche le marronnier, son arbre ombrageant le lavoir en ciment collectif. Tout était bien en place !

Zélie monte l’escalier, à mi- étage elle constate toutefois que le « cabinet » a été réparé car la pisse ne suinte plus sur les marches, l’air ambiant en est assaini d’autant. Elle se retrouve sur le palier, un peu haletante, attend devant la porte de droite, le temps de se convaincre qu’elle est de retour dans sa famille après un long voyage. Elle frappe à la porte, d’abord timidement, puis ne voyant venir personne, elle frappe plus fort. La porte s’ouvre et elle se trouve en face d’un jeune homme qui la regarde étonné et finalement s’exclame : « C’est toi Zélie ? Qu’est ce que tu fous là ? » Elle reconnait la voix du Grand frère, qu’elle avait oublié…Cela faisait combien d’années qu’elle ne l’avait pas revu ? Ce dernier crie « Maman c’est Zélie, viens, elle est là ! » Gilberte sa mère, flanquée du Gamin, est vite arrivée. Maintenant ils sont trois, sur le palier, en état de sidération  à la regarder  et elle, soudainement mutique, ne sait qu’elle attitude  prendre. Un ange passe !

Assise devant la table de la cuisine, Zélie qui se sent un peu hors sol, observe d’un regard critique  et pense que rien n’a vraiment changé si ce n’est la cloison remplacée, qui n’avait pas résisté aux effets collatéraux du dernier bombardement, redonnant ainsi une place convenable aux casseroles. Par contre la toile cirée de la table délavée à force de lavages à l’eau de javel, la vaisselle ébréchée, les chaises dépareillées, le balai et la pelle à poussières derrière la porte, tout est à sa place…Elle réalise que meubles, accessoires ,vaisselle et autres, tout ce bric à brac a eu une vie antérieure avant d’être laissé pour compte et d’être récupéré de ci de là pour permettre aux réfugiés, sinistrés de cette guerre, en manque de tout, de reprendre une vie à peu près normale. Ce devait être du provisoire, mais ce dernier perdure malgré la paix revenue, car les restrictions, y compris alimentaires  sont toujours là[ii].

Tout cela fait partie du décor. Un changement toutefois c’est l’installation du Grand frère qui a maintenant vingt ans. Elle apprendra qu’après son bac il a enfin quitté son école militaire et est revenu au bercail, décidé à entreprendre des études de médecine. Inscrit à la fac de Clermont, après avoir passé l’année du « P.C.B[iii] » il vient d’être admis en seconde année. Dans l’appartement, il occupe ce qui faisait figure de salle à manger devenue par la force des circonstances, un véritable capharnaüm mais aussi un quasi sanctuaire où nul ne doit pénétrer  pour ne pas troubler l’étudiant qui pense et travaille.

« Tu sais Zélie, personne ne nous a prévenus de ton arrivée…mais tu dois être fatiguée ? »

Sa mère l’a sortie de sa rêverie :« Non, je ne suis pas fatiguée, j’ai seulement soif » Gilberte a eu l’air embarrassée et Zélie comprend vite qu’il n’y a pas grand-chose ni à boire (en dehors de l’eau du robinet) ni à manger en dehors de ce qui est prévu pour le déjeuner.

Ce soir là, le Gamin lui a demandé : «  C’est vrai que maintenant tu vas toujours dormir dans ma chambre » Elle lui a répondu « Ce n’est ni ta chambre, ni la mienne, c’est la chambre des caisses, celles qui sont derrière le rideau. Elles attendent, le prochain déménagement. Quand ce jour là arrivera, elles serviront et partiront avec nous, parce qu’un jour on repartira et peut être, qu’ailleurs tu auras une chambre et moi aussi et qu’il n’y aura plus de caisses ».

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Le surlendemain de son retour, une lettre du père est arrivée. Elle avait mis près de trois semaines pour parvenir de Vienne jusqu’à sa destination. Le père annonçait l’arrivée imminente de Zélie et qu’il viendrait en permission courant septembre, autrement dit, il fallait s’attendre à ce qu’il arrive d’un moment à l’autre. Dès le lendemain Zélie a dit à Gilberte qu’elle allait l’aider à nettoyer et ranger la maison, qu’elle était assez grande maintenant et qu’elle avait appris à faire le ménage en Suisse parce qu’au lycée il y avait des cours d’économie ménagère. Elle a donc commencé à nettoyer les vitres qui en avaient bien besoin. Dans l’après-midi un transporteur est arrivé avec un gros colis en provenance de Suisse. Comme convenu mamie Anna renvoyait l’ensemble des affaires que Zélie  n’avait pu transporter : ses vêtements, son cartable, ses cahiers, ses livres, son carnet de notes et en prime une paire de chaussures en cuir neuve, un pull fait main, des plaques de chocolat et surtout une longue lettre de Gaby, signée également par Ruth et Walter, qu’elle s’est empressée de mettre dans sa poche, décidée à la lire plus tard lorsqu’elle serait tranquille.  Gilberte a ouvert une plaque de chocolat, en a donné un carré au Gamin qui a demandé : « C’est quoi, Zélie ? » – « Du chocolat, goûte c’est bon » et elle réalise que son petit frère qui a maintenant six ans, n’a jamais mangé de vrai chocolat, toujours introuvable en vente libre en France, en dehors du marché parallèle. Puis Gilberte s’est inquiétée : « Où est-ce que l’on va ranger tout ça ? » – C’est vrai, où ranger tout ça ? L’armoire familiale, qui fait aussi office de penderie,  est pleine à craquer. Il a déjà fallu faire de la place pour les vêtements du grand frère. Zélie a de plus en plus l’impression d’être l’importune qui dérange un ordre, bien précaire, déjà établi. Elle remet vêtements, livres etc…en quelque sorte son viatique dans le carton, le traine jusque dans « la » chambre et déclare : « Je vais me débrouiller ».

Elle a décidé que les fameuses caisses, en dormance, allaient enfin servir. Le jour suivant fut celui d’un réaménagement de l’espace avec l’agencement d’une séparation constituée d’une rangée  de caisses posées l’une sur l’autre scindant la pièce en deux espaces distincts, l’un dévolu au Gamin, l’autre à elle-même qui retrouvait ainsi un peu de cette intimité qui lui manquait tellement. De plus les caisses étaient disposées de telle façon qu’elles offraient de part et d’autre des espaces de rangement  pour ses vêtements, livres …et les jouets du Gamin, lequel Gamin semble un peu décontenancé par tant de chambardement. « Tu vois, lui dit Zélie, maintenant on a presque chacun une chambre, là c’est la tienne, là c’est la mienne où tu es prié de ne pas venir me déranger, comme moi je n’irai pas t’embêter dans la tienne ! Tu as compris ? » Il est parti en hurlant « Maman, Zélie ne veut pas que j’aille dans sa chambre ! »

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Deux à trois jours ont passé, et un matin on en était au petit déjeuner, l’étudiant en médecine s’apprêtait à partir pour l’université quand on a tambouriné à la porte. Le père était là, égal à lui-même, « frais comme un gardon », selon son expression (Il est vrai qu’il avait pu profiter d’un vol militaire Vienne /Paris, ce qui raccourcissait d’autant le temps de voyage) Il est là. Cela fait des mois qu’il n’a vu ni sa femme, ni ses enfants, cela fait des années que cette famille décousue n’a pas été réunie ensemble, et il arrive comme si tout ce petit monde s’était quitté la veille. Pas d’effusions intempestives, mais sa seule présence dégage une telle énergie que Zélie se demande si l’air ne va pas crépiter comme lorsqu’il y a de l’orage. Elle regarde Gilberte qui semble s’être recroquevillée, en sa position d’escargot. L’étudiant en médecine a déclaré « Bon, moi il faut que j’y aille, à ce soir ! ». Le père a ouvert sa valise, en a sorti du vrai café, du vrai beurre  et a déclaré : « Gilberte,  tu fais le café ». C’est ainsi que ce matin là Zélie, le Gamin ont petit déjeuné deux fois, que Gilberte est sortie de son apathie en humant avec gourmandise son bol de vrai café qui embaumait la cuisine. L’occasion de cette pause pour le père de déclarer qu’il ne resterait que deux ou trois jours, que cet après- midi même il irait avec Zélie l’inscrire au lycée, il n’y avait pas de temps à perdre, la rentrée étant prévue dans trois semaines !

Tout de suite après le déjeuner, ils sont partis à pied, le père ayant décrété : « Qu’il n’y avait rien de mieux qu’une bonne marche pour digérer et que, par ailleurs, lorsque Zélie ira au lycée, tant qu’il fera beau elle continuera à faire le trajet à pied. Il sera toujours temps qu’elle prenne le tram dès les mauvais jours ! » Ils sont enfin arrivés à destination où apparemment ils étaient attendus, le père ayant pris un rendez-vous, ce qui n’a pas manqué d’étonner Zélie. Le proviseur les a donc reçus de suite. Le Père a expliqué la situation un peu particulière de Zélie, son parcours scolaire chaotique des deux dernières années, mais néanmoins, il a insisté sur son aptitude à entrer en 4ème comme en témoignait son dernier carnet scolaire suisse. Le proviseur écoutait tout en regardant avec attention Zélie, a posé quelques questions au Père car effectivement la situation de sa fille était assez spéciale, a examiné le carnet de note, est tombé sur le certificat médical attestant que Zélie avait eu la tuberculose mais qu’elle était guérie, il s’est alors adressé directement à elle : « Et bien, Mademoiselle, vous avez eu de la chance d’être soignée en Suisse ! » et puis il a jouté cette fois en direction du Père « Malheureusement les inscriptions sont closes pour l’enseignement général classique car toutes les places sont déjà prises. Par contre, dans ce lycée, il existe des classes expérimentales, dites « classes nouvelles » où il y a encore des possibilités pour la 4ème. D’ailleurs, compte tenu du cursus de votre fille, il me semble que ces nouvelles méthodes pédagogiques me paraissent mieux adaptées car elles présentent des similitudes avec celles pratiquées en Suisse. Qu’en pensez-vous ? »[iv]  Naturellement le Père a dit que  ce qui était important c’est que Zélie soit inscrite en 4ème, pour le reste elle s’adapterait. Le proviseur a toutefois demandé à Zélie « Et vous, Mademoiselle qu’en dites-vous ? » Elle répondu : « Moi, je suis très contente puisque vous dites que cela ressemble aux lycées suisses, j’étais tellement bien là-bas ! ». Le Père a paru surpris de sa réponse mais n’a rien dit.

Sur le chemin du retour, tout à coup il s’est mis à parler du Gamin « Tu sais Zélie, je vais te confier une mission. Ton petit frère va faire sa rentrée à l’école primaire ;ce sera la première fois qu’il va quitter le giron de sa mère et j’ai bien peur que cela soit compliqué, alors ce que je voudrais : c’est que tu l’accompagnes, avec ta mère, le jour de sa rentrée puisque celle-ci devance celle de ton lycée et puis ensuite que tu surveilles ses devoirs s’il en a et enfin que tu le fasses travailler un peu toute l’année. Tu es sa grande sœur et puis ta mère est incapable de s’occuper de ça, quant à ton grand frère il doit se consacrer entièrement à ses études de médecine. Alors ? » -« Oui, naturellement je m’en occuperai, puisque tu me le demandes! »

Deux jours après, le père repartait pour Vienne.

(à suivre)

[i] L’Avenue de la République : « Clermont –Ferrand et Montferrand agglomération » sont séparées de part et d’autre de l’actuelle avenue de la République par un vide qui ne fut urbanisé qu’au cours du XXe siècle.

[ii] Ce n’est que fin 1949 que disparaitront les tickets de rationnement sur le sucre, le café, le pain, l’essence…et le reste suivra au fur et à mesure. Naturellement le marché noir continuait d’être florissant et a permis à certains de se constituer de véritables fortunes et à ceux qui avaient de l’argent de vivre à peu près normalement !

[iii] P C B : Physique.Chimie.Biologie,  année probatoire pour entreprendre des études de médecine.

[iv] Les classes nouvelles » : En 1945, 200 « classes nouvelles » de sixième ouvrent dans les différents types d’établissement de l’époque. Elles englobent donc l’ensemble d’une sorte de premier cycle qu’elles structurent en deux années d’observation (6èmeet 5ème) suivie de deux années d’orientation progressive(4ème et 3ème)les lettres et les sciences étant assurées chacune par un professeur, occupent la matinée. Les après-midi sont réservées (avec un horaire conséquent) à la musique, aux arts plastiques, à l’éducation physique, à des travaux manuels éducatifs. Les effectifs sont réduits à 25 élèves. Il y a de nombreuses séances en demi-classe et des activités dirigées (deux heures d’abord puis cinq heures par semaine) au cours desquelles les élèves réalisent des travaux, mais aussi des devoirs, sous le regard de leurs professeurs. Cela s’accompagne également de travaux d’enquêtes et d’études de milieu et du développement du travail en groupe. Appelés à travailler en équipe, les professeurs se réunissent chaque semaine en conseil de classe…Malheureusement “cette innovation réussie s’est terminée en 1952! – (sources : Wikipedia : Claude Lelièvre « Les classes nouvelles » une innovation réussie .http ::/cafépédagogique.net/lexpresso/Pages/20132/03/2932.)


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