En date du 2 juillet 2010, la commune de Cadillac- sur- Garonne avait présenté une requête auprès du Tribunal Administratif de Bordeaux lui demandant d’annuler l’arrêté du Préfet de la Région Aquitaine du 26 avril 2010 portant sur l’inscription du cimetière dit « Cimetière des Oubliés » à Cadillac-sur-Garonne, au titre des monuments historiques.
Le jugement rendu par le tribunal Administratif lors de la délibération après l’audience du 31 mai 2012 a signifié le rejet de la requête de la commune.
Parmi les conclusions mises en avant par le Tribunal Administratif pour justifier l’annulation de cette requête, il en est une qu’il y a lieu de rappeler plus particulièrement, car elle met l’accent sur les raisons initiales qui ont conduites les services de l’Etat à inscrire une partie du « Cimetière des Oubliés » au titre des Monuments Historiques.
« …Considérant, en troisième lieu, qu’aux termes des dispositions de l’article L.621-25 du code du patrimoine : « les immeubles ou parties d’immeubles publics ou privés qui, sans justifier d’une demande de classement immédiat au titre des monuments historiques, présentent un intérêt d’histoire ou d’art suffisant pour en rendre désirable la préservation peuvent, à toute époque, être inscrits par décision de l’autorité administrative, au titre des monuments historiques.(…) »
Considérant qu’il ressort des pièces du dossier et notamment de l’avis du conservateur des monuments historiques que si à l’origine les malades de l’asile de Cadillac étaient enterrés dans le cimetière municipal comme les autres défunts de la commune, l’arrivée massive pendant la guerre de 1914-1918 de nombreuses « Gueules cassées » a contraint la municipalité à ouvrir un nouveau cimetière jouxtant le cimetière communal et réservé à ces malades mentaux grands invalides de guerre ayant perdu la raison, ou même, pour certains d’entre eux, la conscience de leur propre identité ; que de 1920 à 2000, plus de 3000 personnes ont été enterrées sur plusieurs niveaux dans ce cimetière, non seulement des anciens combattants de la 1ère guerre mondiale, mais encore des malades mentaux réfugiés des asiles du nord et de l’est de la France pendant la guerre de 1939-1940 dont certains morts prématurément du fait des carences alimentaires, ainsi que des malades de la région et les détenues de la prison de femmes de Cadillac ; que, toutefois, un carré de 98 sépultures de « mutilés du cerveau » de la guerre 1914-1918 a pu être identifié avec certitudes comme ayant été préservé dans ses caractéristiques originelles ; qu’il ressort encore des pièces du dossier que ce cimetière, dont la partie dite « Cimetière des Oubliés », objet de la protection en litige, est ainsi nettement identifiée, représente un témoignage unique en France du traitement psychiatrique réservé aux victimes de guerre, ; qu’il en résulte que le « Cimetière des Oubliés » de Cadillac-sur-Garonne présente un intérêt historique suffisant pour en justifier la conservation à titre de lieu de mémoire national ; que, dès lors, le préfet n’a pas fait, en procédant à l’inscription de cette partie du cimetière de Cadillac au titre des monuments historiques, une inexacte application des dispositions de l’article L.621-25 précité…. »
Pour en savoir plus sur l’Histoire du « Cimetière des Oubliés », les lecteurs pourront utilement se référer aux nombreux articles publiés dans les Cahiers de l’Entre-deux-Mers. Ils les retrouveront dans les numéros : 53-71-82-83-87-90-92-93-95-97-98 visibles sur le site Internet : www.routefmauriac.org , rubrique « Les Cahiers de l’Entre-deux-Mers ».
Comme son nom ne l’indique pas La P’tite Fabrique est une boutique de ventes, mais qui doit sa dénomination au fait que cette boutique là ne vend que des créations originales, uniques, faites main par des créateurs de la couture, de la maroquinerie, de la bijouterie, ou encore d’arts plastiques, bref, un lieu que l’on s’attendrait plutôt à trouver dans les quartiers branchés de Bordeaux, mais qui a trouvé pignon sur rue à Langoiran. Tous ces créateurs ayant besoin, semble t-il, de pouvoir se ressourcer près des rives de la Garonne, dans l’odeur des marées, à la lumière des somptueux couchers d’un soleil qui finissent toujours par s’abîmer dans des eaux aux couleurs chromatiques.
Florence, styliste de mode, présente ses vêtements couture, robes, manteaux, jupes, pantalons, tous uniques, en taille 36 à 40, mais pouvant être faits, à façon, sur mesure, à la demande, quelles que soient les tailles. Les femmes aimant les vêtements bien coupés, bien finis, seront enfin comblées.
Nicolas maroquinier, propose ses sacs, besaces, portefeuilles, ceintures, en cuir pleine peau, dans des coloris mode avec des détails qui font qu’aucune de ses créations ne se ressemblent.
Anne-Laure s’est spécialisée dans le vêtement pour enfants avec toujours le souci du « bien fait – bien fini » et pour le bonheur des plus petits confectionne des poupées « d’amour » toutes rondes et douces au toucher.
Marielle c’est la plasticienne et l’on adore ses petits tableaux mettant en scènes de drôles d’animaux, en principe pour chambres d’enfants, mais que les adultes n’hésitent pas à s’offrir…
Quant aux « Décalés » ils créent des bijoux en argent : colliers, bracelets, pendants d’oreilles, assortis de vraies pierres, des bijoux qui séduiront les filles et leurs mères.
Les fêtes de fin d’année sont proches, c’est peut être le bon moment pour aller faire son shopping à la P’tite fabrique, loin de la cohue. Et si vous êtes embarrassés pour faire votre choix vous pourrez toujours offrir un bon d’achat, valable sur l’ensemble des créations présentées
Vous serez accueillis par l’un ou l’autre des créateurs soit : Florence Gaudreau, styliste
-Nicolas Lagrange, maroquinier- Anne-Laure Brianceau, vêtements et jouets pour enfants.
-Marielle Domenger, plasticienne – Les Décalés, créateurs en bijoux.
Par ailleurs, vous êtes invités à venir voir l’exposition de Camille Mansin, qui expose ses gravures à La P’tite fabrique à partir du 16 novembre jusque fin décembre.
Vernissage le 16 novembre à partir de 18 heures.
Adresse : La P’tite fabrique – 10 Place Aimé Gouzy – 33550 Langoiran.
Ouverture les mercredis, vendredis, samedis de 14h à 19 heures – le dimanche de 14h à 18 heures.
PS : Stages de couture : Florence Gaudreau donne des cours de couture dans le cadre de l’association « Crée ta mode », une fois par mois, le samedi toute la journée, dans les locaux de la mairie du Tourne, au prix léger de 30 euros la journée !
Code de la route : sanctions en vue.
Nul n’étant sensé ignorer la loi sachez que certaines infractions au code de la route ont été renforcées, à savoir :
Utilisation d’écrans en voiture (hors GPS)
Vous êtes pris dans un embouteillage, vous passez le temps en regardant une vidéo, il vous en coûtera désormais 1500 euros au lieu de 135 jusqu’ici. Vous perdrez en prime, 3 points sur votre permis et pour faire bonne mesure votre appareil de visionnage sera confisqué. (L’histoire ne dit pas s’il sera recyclé !) -Vos enfants pourront, néanmoins, continuer à regarder un film à l’arrière de votre véhicule pour les occuper ….
Bande d’arrêt d’urgence.
Le simple chevauchement ou le franchissement de la bande d’arrêt d’urgence vous coûtera désormais 135euros d’amende (au lieu de 35€) et le retrait d’1 point sur votre permis.
Téléphone au volant.
Surtout ne répondez plus à un appel au volant, si vous êtes pris il vous en coûtera 135 euros et le retrait de 3 points sur votre permis (contre 35€ et 2 point auparavant)- L’usage du Kit mains libres reste toléré !
Plaque d’immatriculation.
Elle est très sale, trop petite, trop grande, mal fixée, bref elle doit rentrer dans le rang sinon vous êtes passible d’une contravention dite de troisième catégorie soit135 euros au lieu de 68€ précédemment.
Tout augmente mes bonnes Gens… mais vous pouvez le constater si la grande distribution affectionne les prix et promotion à 99 € euros ou 99cts d’euros etc pour remplir le panier de la ménagère… Le panier du fonctionnaire de police verbalisant a un faible pour les amendes à prix uniques à135 € ! et le conducteur n’a même pas la ressource de se faire rembourser la différence s’il trouve moins cher ailleurs !
(Sources. MAIF assurances)
Compliments pour cet article sur le cimetière des oubliés et bravo pour le combat que vous menez depuis quelques années.
Norbert