bibliographie

Posté le 12/09/2013 dans Bibliographie.

 

La vie quotidienne en Pays de Branne au XXème siècle.

« Temps mêlé Mémoire vivante » conçu par le CLEM et l’E.H.P.A.D Fondation Dubois (Branne)  dans le cade de l’appel à projets « Temps mêlé 2012 » du Conseil Général de la Gironde, destinée à favoriser la création de liens entre les associations culturelles et les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes et vivant à améliorer la vie culturelle et sociale des résidents.

A travers le témoignage des anciens, qui sont de ce territoire du Pays de Branne, le lecteur revisite tout le siècle dernier et prend la mesure des bouleversements historiques, sociétaux qui ont émaillés leur vie. Les témoins sélectionnés sur la base du volontariat évoquent leur vie quotidienne : leur famille, leur travail d’agriculteurs (trices) de viticulteurs, d’artisans, d’ouvriers (ères), d’employée de maison…au fil des chapitres : Les bourgs et les villages, l’activité fluviale et portuaire, les moyens de transports, la Secondeguerre mondiale, l’éducation et la formation, la vie professionnelle, la vie domestique, le repos- les fêtes et les loisirs sont passés en revue , largement illustrés par des photos d’autant plus authentiques que nombreuses sont celles qui  font partie des albums personnels de ces anciens. Que de changements ! Tout semble si loin et pourtant c’était hier, ainsi  les routes : « Chez nous à Génissac, les routes étaient blanches, sans goudronnage. On n’a guère commencé à en avoir qu’aux environs de 1930. Un petit peu de goudron. Mais avant, vous aviez la route qui part du pont de Branne, qui va sur Castillon, on l’appelait la route tape-cul. Elle était pleine de trous. Et un peu plus loin, il y a une partie qui était toujours humide, qu’on appelait Mouille-cul. Alors la route qui était pleine de trous, ils passaient leur temps à mettre des cailloux dessus. Les routes ont été goudronnées très tard. Vers 1935, par là. Ça nous a paru bizarre quand on les a goudronnées… (Les Routes et les Chemins, p.69)

Cet ouvrage est réalisé par l’Association Historique des Pays de Branne et le CLEM, en partenariat avec l’EHPAD Fondation Dubois de Branne et avec le soutien de la Communauté de Communes du Brannais et de la Communauté de Commune de l’Entre-deux-Mers Ouest. Les témoignages ont été recueillis par Myriam Boiroux, historienne, chargée de mission au CLEM, en collaboration avec Simone Bru et Danielle Piot de l’AHB (association historique de Branne) et Clara Schnapper du CLEM.La vie quotidienne an Pays de Branne au 20ème siècle, 208p. prix : 16,50 euros. Les Editions Entre-deux-Mers

 

Lieux symboliques en Gironde – Trois siècles de franc-maçonnerie à Bordeaux. De Florence Mothe.

C’est un livre passionnant pour tous  les non initiés qui s’interrogent sur la franc-maçonnerie, pour les passionnés d’ésotérisme et plus encore d’histoire, car il s’agit bien aussi, là, de l’histoire de Bordeaux, de quelques unes de ces grandes familles nobles et célèbres qui ont fait la richesse et la grandeur de cette ville sans oublier la référence absolue au grand écrivain Montesquieu.  Florence Mothe a mis deux ans pour accoucher de son dernier bébé, deux ans de gestation où elle a été fouiller dans les archives, retrouver les traces maçonniques architecturales sur les nombreux monuments, châteaux, maisons nobles de la ville.

« …Pour les quatre millions de frères dispersés dans le monde, Bordeaux représente le berceau de la franc-maçonnerie. Ici, autour de Montesquieu, s’est forgée la “Religion des religions » au début du XVIIIe siècle. Puis, des personnages fameux ont marqué la Gironde de leur empreinte : Martinez de Pasquelly, Saint-Martin (le Philosophe inconnu), Cagliostro, La Fayette, Victor Louis, les Girondins, le duc Decazes, Emile et Isaac Péreire, Gustave Eiffel.

Chacun d’entre eux a, en effet, choisi les lieux symboliques qu’offrait la Gironde pour apporter sa pierre au Temple, dans la gloire et dans la richesse, malgré les difficultés et les contraintes, parfois même jusqu’au sacrifice de sa vie.

En racontant trois siècles de franc-maçonnerie en Gironde, Florence Mothe, dévoile une passionnante saga aux multiples personnages. Quelle influence les francs-maçons ont-ils exercé sur la ville ? Qui furent les fameux initiés ? Quelle part la franc-maçonnerie prit-elle à l’expansion du commerce, à l’urbanisme, à l’architecture, à la politique, au rayonnement international de Bordeaux ?

Cette étonnante chronique ouvre des perspectives insoupçonnées sur de nombreux faits historiques et livre ces secrets dont la politique est jalouse, du XVIIIè siècle à nos jours, car Adrien Marquet, Maurice Papon, Leo Lagrange, Jacques Chaban-Delmas, Robert Boulin et Alain Juppé ne sont pas absents de ce Bordeaux inconnu de la plupart des Girondins ».

Lieux symboliques en Gironde – Trois siècles de franc-maçonnerie à Bordeaux de Florence Mothe. 362 p. Editions Dervy (Paris)- prix : 25 euros, en vente en librairie.

Repères : Florence Mothe, historienne,  journaliste de presse écrite, de radio et de télévision, est également l’auteur d’une quinzaine d’ouvrages et de pièces de théâtre. Elle est propriétaire du château de Mongenan à Portets (Gironde), monument historique, ouvert à la visite et qui présente le dernier temple maçonnique français préservé du XVIIIème siècle.

Crédit photographique- première: Bibliothèque du Château de Mongenan-Portets. Colette Lièvre.

 Histoires de Portes- Bordeaux, d’Henri Colombani.

Le visiteur qui arrive à Bordeaux pour la première fois est frappé par l’importance et la beauté des ferronneries, la multiplicité et la malice des mascarons et enfin la diversité et par là même la richesse des portes de cette ville. Henri Colombani a choisi l’aquarelle pour illustrer “la porte bordelaise” et il s’en explique: “J’ai choisi pour raconter cette belle histoire un fil conducteur, un point commun à tous, la porte, si généralement et injustement méconnue. Oh! non pas la porte monumentale, majestueuse des palais, églises ou monuments publics, largement documentée par force photos, ouvrages, cartes postale, émissions télévisée, mais plutôt celle que chacun ouvre matin et soir, qui marque la frontière entre espace public et privé, dedans et dehors. La porte, ce simple panneau qui autorise ou interdit… je vous invite à partager une flânerie romantique au creux des rues et ruelles de Bordeaux la magnifique. Depuis 20 ans, dans mes errances, j’ai noté, croqué, photographié, admiré les architectures, les matières et les matériaux, les styles et les savoir-faire de ceux, artistes, architectes, artisans qui ont construit et façonné notre belle ville. J’ai souhaité partagé avec vous ces émotions et ces savoirs cumulés.”

Chaque porte est resituée dans son contexte historique, urbain et technique. Au fil des pages, de petits chapitres évoquent les métiers de la porte, le tailleur de pierre, le menuisier, le ferronnier-serrurier, le maître verrier, la couleur et la symbolique de la porte. Un glossaire illustre les nombreux termes techniques utilisés dans le livre et enfin un résumé en anglais, espagnol, chinois et japonais rappelle que Bordeaux est aussi une ville internationale et entend le faire savoir en diffusant de par le monde la richesse de ses savoirs! Rien d’étonnant en tout cela, l’auteur s’il s’est fait aquarelliste pour l’occasion, est aussi architecte avec tout ce que cela implique comme souci du détail et de la perfection. Alain Juppé, maire de Bordeaux a écrit la préface, Marie-France Lacoue-Labarthe l’introduction et Christian Jean dit Cazaux la post-face.

Histoire de portes -Bordeaux est édité par Les Editions de l’Entre-deux-Mers (9 le Bourg, 33750 Saint-Quentin de Baron) .

Renseignements: www. editions-entre2mers.com et www.histoires -de-portes.fr

 

 

 

 


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