« La commémoration de la Première Guerre mondiale a déjà donné lieu à de nombreuses initiatives et la question de la prise en charge des blessés et des malades des conflits s’est imposée comme un domaine de recherches particulièrement fructueux… » Yannick Marec professeur d’histoire contemporaine CRHUS université de Rouen, président du conseil scientifique de la Société Française d’Histoire des Hôpitaux et vice-président du conseil scientifique du Comité d’Histoire de la Sécurité Sociale.
Le sujet traité dans ce numéro 188 des Cahiers du Bazadais apporte un éclairage sur un des aspects de cette guerre moins connu du grand public, à savoir l’accueil et les soins apportés aux blessés et aux malades , à l’arrière du front.
Dans une première partie « Les hôpitaux militaires du Bazardais pendant la guerre 1914-1918 » Dominique Barraux, et François Ollier décrivent avec minutie l’organisation complexe des structures d’accueil aux blessés et aux malades militaires et comment la population a été mise à contribution. (Dominique Barraud est l’un des fondateurs du Groupe Archéologique et Historique du Monségurais –GAHMS- et François Ollier est, entre autres, co-auteur de la collection en cinq volumes « Hôpitaux militaires dans la guerre 1914-1918 »parue chez Ysec.
La seconde partie est consacrée à « L’histoire de l’hôpital de Cadillac et de ses particularités » par le professeur Michel Bénézech (psychiatre, médecin légiste, criminologue) où il évoque, notamment, le rôle important joué par la médecine bordelaise à l’occasion de la Grande guerre, dans la reconnaissance et l’organisation de la psychiatrie militaire dans le paragraphe intitulé « Les « fous » internés à Cadillac pendant les deux conflits mondiaux ».

Verdelais ne serait pas Verdelais sans eux.
Ils sont une douzaine à avoir collaboré à cet ouvrage, un petit livre à la mémoire des personnes qui ont contribué au rayonnement de ce lieu mythique qu’est Verdelais. Parmi les personnes évoquées ont retrouvent les figures de deux hommes parmi les plus célèbres de France : François Mauriac, l’écrivain prix Nobel, et Toulouse- Lautrec, l’immense peintre, qui est d’ailleurs enterré dans le cimetière de Verdelais. Les autres portraits n’en sont pas moins intéressants où l’on voit que quelquefois ces Gens de Verdelais que l’on qualifierait peut être aujourd’hui de « vrais Gens » sont capables d’initiatives, voire d’héroïsme, toutes actions qui finalement ont participé à changer le cours de l’histoire de Verdelais.
Pour se procurer : « Verdelais ne serait pas Verdelais sans eux » fascicule de 100 pages, format 15X21- Prix : 5 euros…en vente au Musée d’art sacré de Verdelais tél : 05.56.62.02.04
A la Procure de Notre Dame de Verdelais, chez divers commerçants.
Chèque à libeller à l’ordre de « Association culturelle d’animation de Verdelais »

Vous êtes fous d’avaler ça !
De Christophe Brusset.
« Matières premières avariées, marchandises fabriquées, contrôles d’hygiène détourné, l’auteur dénonce les multiples dérives dont il est, depuis vingt ans, le complice ou le témoin dans les coulisses de l’industrie agro-alimentaire… »
Avertissement aux lecteurs : ce livre peut vous couper l’appétit, vous donner la nausée et vous ouvrir les yeux sur la façon dont industries agro-alimentaires et grande distribution au nom de la sacro-sainte rentabilité, arnaquent ceux qui les font vivre, c’est-à-dire les consommateurs. Mais ces derniers ne sont-ils pas aussi responsables à force de vouloir toujours des prix de plus en plus bas ? La lecture de ce livre peut aussi les faire réfléchir et les aider à changer de pratiques ; privilégier les produits locaux, manger moins mais mieux …bref être des consommateurs avisé et responsables !
Vous êtes fous d’avaler ça !
De Christophe Brusset. « Soyons directs, ce qui intéresse les industriels, c’est votre argent. Pas votre bonheur ni votre santé ! »

L’auteur, ingénieur de haut niveau ; devenu dirigeant au sein de groupes internationaux, a 44 ans, il a décidé de « faire aujourd’hui son devoir » et de briser la loi du silence. Il raconte la course de vitesse planétaire entre fraudeurs pour fournir aux industriels des matières premières toujours moins chères. Son récit effarant est une plongée saisissante et pleine d’humour dans un monde souvent sans foi ni loi.
Ce livre est édité par Flammarion, collection Document. En vente en librairies au prix de : 19 euros.