Verdelais, 900 ans d’histoire

Posté le 16/03/2012 dans Histoire.

Tout au long de cette année 2012, Verdelais commémore ses 900 ans d’histoire, car tout a commencé en 1112, dit-on, et cette histoire là s’enracine dans l’imaginaire populaire et la tradition médiévale.

Il était donc une fois un chevalier de la région de Saint Macaire, Géraud de Graves, qui revenant victorieux de croisade en terre sainte, rapporta une Vierge sculptée en bois, en provenance de Bethléem…c’est ainsi que tout commença, comme le raconte le père Proust dans son Guide du Pèlerin (édition de 1725) lui-même inspiré par les informations qu’il a trouvées dans les écrits du père Salé, son prédécesseur.

Que nous raconte, le bon père, en évoquant l’édification d’une première chapelle dédiée à la Vierge ?… « Cette chapelle fut fondée vers le commencement du douzième siècle par une dame comtesse de Foix, femme d’un Roger de Foix qui par un zèle de notre religion se croisa avec Godefroy de Bouillon et s’embarqua généreusement avec lui pour aller au secours des chrétiens qui gémissaient sus la tyrannie des infidèles et retirer des mains de ces impies cette terre sacrée teintée du sang de Jésus-Christ. Cette pieuse dame exposée aux continuelles frayeurs que lui causaient et les dangers de la mer et la valeur de son illustre époux et se voyant sans enfant, se croyant même stérile, n’eut point d’autres secours qu’en la Sainte Vierge pour calmer ses justes alarmes et pour obtenir ce qu’elle souhaitait. Elle fit un vœu qui par la puissante médiation de son fils, elle était exaucée dans ce qu’elle demandait, elle ferait bâtir une chapelle en son honneur et la supplia, dans la ferveur de ses prières, de lui faire connaître le lieu où elle voulait être honorée.

Dieu l’écouta favorablement et lui accorda le retour de son mari et de suite un successeur à sa famille. Et par un second miracle, encore plus surprenant, il lui indiqua l’endroit où elle devait exécuter son voeux, car un jour, allant visiter ses terres et passant au milieu des bois dont ce pays était environné, la mule qui la portait s’arrêta sans pouvoir avancer ni reculer et enfonça un de ses pied dans la profondeur de quatre ou cinq pouces dans une pierre fort dure où elle imprima la figure de son fer. Cette dame surprise d’un tel prodige, descendit aussitôt et fit lever cette pierre dessous laquelle se trouva l’image miraculeuse de la Sainte Vierge que nous reverrons aujourd’hui, qui s’est conservée, quoiqu’elle ne soit qu’en bois, sans altération par un miracle continuel malgré les outrages et les injures qu’elle a reçus dans les incendies et pillage de la chapelle durant les guerres des Anglais et la désertion des religieux qui la desservaient pour lors.  La pierre toute entière longue de deux pieds ou environ, de la largeur de quinze à seize pouces, se voit encore dans la chapelle, à côté du trésor comme un monument d’antiquité et la figure du fer , empreinte avec un tableau qui représente cette histoire miraculeuse.

Cette vierge qui par sa majesté et son éclat semblait plutôt avoir été travaillée par les anges que par les hommes et cette pierre considérable par le miracle que Dieu venait y opérer, furent comme autant de voix muettes mais éloquentes, qui firent entendre à cette illustre dame de Foix que c’était le lieu ou Dieu voulait que les fidèles vinssent rendre leurs hommages à sa Sainte Mère ce qui l’obligea à faire ériger une chapelle en son honneur où elle établit des religieux de l’ordre de Grandmont , qui placèrent l’image vénérable sur l’autel nouveau, qui est représenté dans un tableau au fond de l’église, où cette pieuse dame offre à la Sainte Vierge le fils que le ciel avait accordé à ses vœux, et dota lesdits religieux et leur donna des fonds considérables au environs de la dite chapelle pour leur subsistance. Ce saint lieu retint le nom de Notre Dame du Luc, à raison de sa situation étant au milieu d’une forêt signifiée par le nom latin Lucus aussi Dieu versa avec abondance ses bénédictions sur cette ancienne et noble famille, qui subsiste encore depuis tant de siècles dans la personne de Monsieur le duc de Foix.

Que si, dans les impressions précédentes, j’ai marqué que cette chapelle avait été fondée par une dame de Candale, ou par une dame de Gresly ou Grailly, c’est que je ne m’étais pas fort appliqué de faire la différence entre ces trois noms, ni pénétrer une antiquité si reculée. J’ai cru qu’il suffisait de laisser à cette illustre famille le titre de fondateur de cette sainte chapelle sans être obligé de distinguer la personne qui l’avait fondée, les noms de Candale et de Gresly étant confondus avec celui de Foix.

J’ai même suivi en cela la pensée de Monseigneur de duc d’Epernon, qui, dans un certificat authentique qu’il nous donna en 1628 voulait attribuer cet honneur au nom de Candale : mais m’étant aperçu que plusieurs personnes savantes dans le chronologie du nom de Foix et très instruites de son antiquité, se récriaient contre les anachronismes qui se trouvaient dans l’histoire de cette fondation, j’en ai recherché le plus exactement la vérité de son origine pour satisfaire le public.

Cette sainte chapelle qui fut connue dans le commencement sous les noms de Notre Dame du Luc, fut aussi appelée Notre Dame des Bordelais, parce qu’elle était en singulière vénération parmi le peuple de cette province, ainsi qu’elle est plus que jamais, et par la suite, par corruption, on l’a nommé Notre Dame de Berdelays, et depuis fort longtemps, de Verdelais. Elle ne subsista dans l’état florissant de sa fondation qu’environ cent quatre-vingt dix ans, car vers l’an 1295, elle fut abandonnée au sujet de la guerre des Anglais et avons appris par des anciens de plus de quatre-vingts ans qu’ils avaient ouï dire à leurs pères, que ladite chapelle ayant été pillée et brûlée par les Huguenots vers l’an 1558 , et cette image miraculeusement jetée au milieu des  flammes sans en être endommagée, ils la négligèrent et la laissèrent ; ce qu’ayant vu les voisins qui avaient une singulière vénération pour elle, l’emportèrent et la cachèrent dans un tronc d’arbre au bas d’une fondrière joignant ladite chapelle, pour empêcher qu’elle ne fut exposée par la suite à de semblables outrages. Mais ils n’eurent pas la précaution de laisser de mémoire ni aucune marque de l’endroit où ils l’avaient cachée, ce qui fit qu’elle fut quelques temps sans culte ni vénération. Mais Dieu qui avait déjà garanti cette image de l’ardeur des flammes la voulut aussi préserver de l’oubli et comme il s’était servi du langage muet d’une mule pour la faire découvrir à Madame la comtesse de Foix, il se servit du mugissement d’un bœuf pour la faire retrouver ; car la tradition du pays porte qu’un bœuf que l’on faisait paître dans les prés voisins s’écartait tous les soirs, et se tenait agenouillé comme s’il eut été prosterné au pied de cet arbre, poussant des mugissements que l’on entendait de tous les environs et qui excitèrent la curiosité du maître du bœuf qui en fut averti ainsi que plusieurs autres personnes qui l’avaient vu et entendu de chercher l’endroit et découvrirent le tronc d’arbre où ils trouvèrent cette pieuse image dont ils étaient en peine depuis si longtemps, qu’ils l’enlevèrent et la portèrent avec beaucoup de respect dans les restes de la chapelle qui avaient échappé à l’impiété et à la fureur de ces hérétiques à cause de la solidité et de l’extrême épaisseur des murs… »

C’est ainsi que la grande Histoire de Verdelais a commencé, il y a quelques 900 ans, par la petite histoire : celle d’une vierge statufiée, ramenée à dos de monture, imagine t-on, par un noble croisé, la rapportant du lieu saint au pays des chrétiens, non pas comme un butin arraché aux infidèles mais, plutôt, comme trophée garant d’une croisade victorieuse.

Quand bien même cette histoire de tradition orale, telle qu’elle nous est contée par le Père Proust, présente quelques invraisemblances de datations , puisqu’il faut situer « L’histoire du pas de la mule » après 1381 soit deux siècles après les croisades et 1182. La Dame de Foix étant en fait Isabelle de Foix mariée à Archambault de Grailly, précisément en 1381 et pas vraiment stérile puisqu’elle aurait donné naissance à cinq enfants de sexe mâle. On sait « …Par contre, du fait de la connaissance de la bulle du pape Lucius III en  1182, il est certain que Verdelais est bien antérieure à Isabelle de Foix qui n’est qu’une restauratrice certes éminente de Verdelais, mais en aucun cas, une fondatrice. .. » Ce qui est indéniable ce sont les origines de Verdelais liées aux croisades, l’importance de la famille de Foix-Grailly-Candale dans la fondation de Verdelais. Les périodes qui furent néfastes au sanctuaire : la guerre de Cent ans et les guerres de religion.

Deux textes font foi quant aux origines de Verdelais, il s’agit de : La donation de la terre du Luc par Guillaume Amanieu vicomte de Benauge et de Bezeaume du 15 juin 1160 et la Charte de Richard Cœur de Lion en faveur de Verdelais du 4 février 1160.

La donation du Verdelais du 15 juin 1160.

« Au nom de la Sainte et Indivisible Trinité, moi Guillaume Amanieu, Vicomte de Bezeaume, attendant la fin de ma vie, et désirant pourvoir à mon salut, ce que je ne peux obtenir de mes propres mérites, le royaume des cieux appartenant aux pauvres en esprit, j’estime devoir de décider :

Aux bonshommes de l’ordre de Grandmont, qui adhèrent à la mémoire sacrée du Seigneur Jésus, servent admirablement le Dieu tout puissant, jour et nuit, dans une pauvreté volontaire, je donne le vallon au lieu-dit du Luc, pour qu’ils puissent édifier une maison canoniale de moines près de la chapelle de la Bienheureuse Vierge Marie édifiée par Géraud de Grave, comme le dit l’Esprit Saint dans le psaume : Dieu a planté les cèdres du Liban pour que dans leurs branches viennent nicher des oiseaux saints.

Aux frères précités, je concède le droit à perpétuité de la dîme tout le pain fabriqué dans les châteaux de Saint Macaire et de Benauge.

En outre, ces bonshommes et leurs successeurs après ma mort et celle de mon épouse et de mes enfants, auront soin de rappeler notre mémoire et à notre anniversaire tant dans la chapelle du Luc que dans le monastère Grandmontain de la bienheureuse Vierge Marie, qu’ils fassent ce qui convient comme pour chacun de leurs prieurs.

Pour que cette donation que je fais demeure inviolable, sans rétractation de quiconque, j’y impose mon Sceau »

Guillaume Amanieu, vicomte de Bezeaume.

Le 4 février 1190 Richard Cœur de Lion, écrit dans la Charte :

«  Richard, par la grâce de Dieu, roi d’Angleterre, duc de Normandie et d’Aquitaine, comte d’Anjou, aux archevêques, évêques, comtes, vicomtes, barons, juges, sénéchaux, préposés et à tous ceux baillis et sujets, salut.

Sachez que pour l’amour de Dieu et le statut et guérison de notre âme, nous confirmons que Gérard Elie, recteur et aux frères de l’ordre de Grandmontain, les concessions que leur firent Guillaume et Bernard Amanieu, vicomte de Bezeaume en ce qui concerne la chapelle de la bienheureuse Vierge Marie, au lieu-dit de Verdelais où elle est située et droit à perpétuité de la dîme de tous les pains fabriqués au château de Benauge et de Saint Macaire »…

Par ces deux textes, présentés comme fondateurs, on constate que : c’est bien un croisé, Géraud de Graves, qui est le fondateur du lieu marial. Que l’arrivée des moines de Grandmont est le fait de la volonté du Vicomte de Bezeaume et Benauge. Qu’enfin le changement de la dénomination de prieuré du Luc en prieuré de Verdelais se situe entre 1160 et 1190.

Mais revenons sur ce personnage qu’est Géraud de Grave et sur la création originelle de la statue de la Vierge Marie.

En 1923, le Père Gobillot publie un ouvrage, inspiré par la Chronique d’un Père Ithier , Chronique aujourd’hui disparue mais qui avait fait l’objet de prise de notes par le Père Chare, prédicateur mariste à Verdelais à partir de 1846. Que dit-on alors sur ce Géraud de Grave ?

« D’après la tradition consignée au XIVème siècle par Jean Ithier, chroniqueur Grandmontain de Verdelais, Géraud de Grave chevalier d’Aquitaine, après avoir guerroyé en Palestine sous la conduite de Baudoin, roi de Jérusalem, aurait dit adieu au monde et en 1142 serait venu mener la vie d’ermite dans la vallée du Luc. Là, il aurait élevé une chapelle à Marie et y aurait placé une statue de la Vierge que, de sa main il avait exécutée en Terre Sainte, d’après celle qu’il avait vue dans la basilique de Bethléem. Géraud avec soixante croisés aurait été surpris par une troupe de quinze cents mahométans. Effrayés, ses compagnons tournent bride. Aussitôt Géraud fait vœu à la Vierge Marie de lui élever une chapelle à son retour en Aquitaine, si elle lui donne la victoire. Il s’élance avec ardeur, ses compagnons viennent le rejoindre et seconder ses efforts. Sur le terrain, ils étendent cinq cents ennemis, les autres prennent la fuite.

 En 1159, après une longue existence de prières et d’austérité l’ermite meurt. »

La  statue de la Vierge aujourd’hui.

Celle qui est vénérée de nos jours, n’est pas celle que Géraud de Grave aurait rapportée de Terre Sainte. Plus récente de facture on pense qu’elle date du XIIIème siècle  car l’on trouve sur le bois de châtaignier des traces de polychrome. Elle n’est pas l’œuvre d’un artiste connu et l’on ne sait pas avec certitude si elle a fait l’objet d’un don de la part de la famille de Grailly, seigneur de Benauge. Quoiqu’il en soit elle est vénérée depuis des siècles comme Notre Dame, consolatrice des affligés.

La renaissance de Verdelais.

A la fin du XVIIème siècle, après les guerres de religion, le diocèse de Bordeaux, si l’on en croit Gilbert Grimaud, théologue du chapitre de la cathédrale saint André est dans un état affligeant. Ce témoin de l’époque déplore « les vices abominables qui règnent dans le clergé séculier, les débordements extrêmes, la dépravation dans les maisons religieuses, mais aussi le manque d’assiduité dans les sacrements… » Bref rien ne va plus dans la sainte église et Verdelais en fait aussi les frais ainsi qu’il est décrit ci-après : « Au début du XVIIème et depuis longtemps déjà, l’état de la chapelle de Verdelais est lamentable, abandonnée par les moines de Grandmont, désertée, ses abords sont couverts d’épines et de buissons, au flanc nord de l’ancien cloître des Grandmontains n’est que ruines et masures, à l’est et au midi le cimetière est sans clôture. Robustes, les murs et la voûte résistent encore mais la charpente a disparu en grande partie ; point de vitres aux fenêtres, l’intérieur est dépravé, sale, plein d’immondices, couvert de ronces, on y remise les fagots, on y mène les chèvres pour brouter les ronces. Voilà quel spectacle se déroule devant la statue de la Vierge dans le choeur à gauche de l’autel. »

Mais un homme providentiel va se manifester, le cardinal, archevêque de Bordeaux, François de Sourdis, qui va s’employer à remettre de l’ordre dans la maison de Dieu. Né Escoubleau de Sourdis le 25 octobre 1574, le jeune François n’était pas destiné, à l’origine à devenir ecclésiastique. En effet, son frère aîné étant décédé, lui-même étant le second ‘une fratrie de sept enfants, il lui appartenait de facto de devenir l’héritier du titre de marquis et des fonctions seigneuriales et politiques attachées à son titre. Le destin allait en décider autrement. Dans ces années 1593-1594, le jeune homme se rend à Rome pour une mission politique qui s’avèrera être un fiasco, mais ne l’empêchera pas de désirer rester dans la ville éternelle. Lorsqu’il revient en France, il souhaite devenir prêtre et appliquer les réformes préconisées par la Concile de trente (1545-1563) destinées à redonner un nouveau souffle à l’Eglise. En 1599, il est non seulement ordonné prêtre, mais aussi sacré évêque de Bordeaux, et la même année il sera nommé cardinal pour le roi Henri IV.

Il a 25 ans. François de Sourdis a un objectif : faire régner la discipline, la dignité de vie, le respect des règles liturgiques dans son clergé. « D’un caractère très absolu, il avait un sens aigu de ses responsabilités et de ses prérogatives d’évêque ; les âmes de ses diocésains lui étaient confiées et Dieu lui en demanderait compte un jour. Rien, absolument rien ne devait être négligé pour les conduire au salut, aucun élément ne devait ralentir ni gêner son action, il était doué d’un tempérament impétueux et d’un courage sans pareil ».

Très vite il va restaurer et installer des ordres religieux, dont à Bordeaux la célèbre Fondation de la Chartreuse. (L’église Saint Bruno en reste un témoignage, tout comme l’ancien parc des Chartreux devenu « Cimetière de la Chartreuse » à la Révolution). Il s’intéresse aux pèlerinages, et portera son dévolu sur Verdelais, en raison de sa grande dévotion envers la Vierge.

En 1906, les habitants du village d’Aubiac viennent le voir, lui parlent de la grande misère dans laquelle se trouve le sanctuaire en ruine, se plaignent qu’ils ne peuvent honorer Marie, et c’est ainsi qu’il entend parler du pèlerinage de Notre Dame de Verdelais. Trois ans plus tard, il se rend sur place, découvre l’étendue du sinistre, chasse le prétendu ermite Antoine Dugarsis qui avait pris la succession des moines Grandmontains. Il fait réparer l’église, rétablir le clocher central où l’on y installe une cloche neuve et ce grâce aux nombreux dons. Quatorze ans plus tard le curé d’Aubiac fait savoir au Cardial de Sourdis que de nombreuses guérisons ont lieu grâce à l’intervention de la Vierge. Le 13 octobre 1623, le cardinal se rend sur place avec en tête un projet : celui de fonder un chapitre avec deux administrateurs de la chapelle assorti d’un règlement strict concernant la tenue du sanctuaire.

De 1623 à 1628, année de son décès, François de Sourdis portera une attention vigilante sur Verdelais, restant en étroite relation avec le chapitre, veillant à la reconstruction des bâtiments. Autant d’initiatives qui contribuent au rayonnement de Verdelais et à l’augmentation du nombre de pèlerins. En 1626, on compte six religieux et un oblat Célestins qui se sont installés, leur venue ayant été facilitée par le cardinal- archevêque qui leur a accordé des terrains pour pouvoir agrandir les bâtiments.

A sa mort, la renaissance de Verdelais est effective, son frère Henry de Sourdis, poursuivra son œuvre et en 1639 obtiendra du Grand Conseil du Roi l’installation définitive  de l’ordre des Célestins .

Grâce à l’œuvre majeure du Cardinal de Sourdis, Verdelais sera pendant trois siècles le haut lieu cultuel du diocèse de Bordeaux, mais, pendant ces trois siècles, Verdelais subira encore des changements  significatifs, la Révolution étant passée par là. (à suivre)

Crédit photographique : Marco Paladini.

 

 

 

1 Verdelais à travers les siècles. J-F Duclot.p.17 Association du Musée d’Art Religieux de Verdelais. Editions de l’Entre-deux-Mers. Collections Archives et chroniques de l’Entre-deux-Mers.
2 Ibid.p.19-20
3 Ibid p21.
4 Ibid p 24.
5 Il n’est pas inutile de rappeler que la nièce de la mère de François de Sourdis était Gabrielle d’Estrée, la maîtresse d’Henri IV, ce qui valut quelques faveurs à la famille.
6 Ibid.p.27

 


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