Verdelais, 900 ans (suite)

Posté le 15/05/2012 dans Histoire.

Verdelais, l’époque moderne.

Du milieu de XVIIème siècle au début du XVIIIème, un homme marque plus particulièrement de son empreinte le site cultuel de Verdelais, il s’agit du Père Proust. C’est vers 1670, que ce père célestin, qui avait fait profession au monastère de sa ville natale d’Orléans, est envoyé à Verdelais, après avoir été assigné au monastère de Lyon. Lorsqu’il arrive à Verdelais le pèlerinage est en plein essor et il va    s’engager complètement à remplir son ministère en acceptant les fonctions de procureur- confesseur et sacristain. Outre le fait qu’il entend assurer le salut des âmes et pour y contribuer, écrit des ouvrages destinés à développer la pratique de l’adoration du Saint Sacrement, la dévotion à la Vierge, il contribue au rayonnement spirituel de Verdelais grâce à son aura personnelle, grâce aussi à sa participation active et à son accompagnement des travaux sur le sanctuaire. C’est grâce à lui que les pèlerins en provenance de Saint Macaire peuvent emprunter un nouveau chemin qui passe à travers bois par le mont Cussol. Ce chemin conduit à quatre grottes aménagées en chapelles représentant l’Annonciation, le Crucifiement, la Mise au tombeau…ces chapelles aujourd’hui disparues, préfiguraient celles du chemin de croix actuel.

Le 20 décembre 1722 Dieu rappelle à lui le saint homme qui laisse en viatique aux gens de ce monde une importante œuvre littéraire populaire dont « Un livre des Miracles » qui a servi de fondement à de nombreuses études réalisées sur les phénomènes mystiques constatés à Verdelais.

Quant aux pèlerins d’hier et d’aujourd’hui , ils peuvent se référer au « Guide des Pèlerins de Notre Dame de Verdelais » contenant plusieurs cantiques et prières pour les sacrements de Pénitence et l’Eucharistie, ainsi qu’un abrégé des miracles constatés à Verdelais.
Le XVIIIème siècle, celui des Lumières, c’est le temps de la pensée où philosophes, écrivains, artistes, scientifiques, dénoncent les abus du régime, contestent l’autorité de l’église, proclament leurs idées nouvelles humanistes faisant foi au progrès, au devoir de tolérance. Ils se réunissent autour d’une œuvre majeure l’Encyclopédie !
A Verdelais, on est loin de Paris et des cafés du Pont Neuf, des salons tenus par des femmes illustres : Madame de Lambert (1710-1733) Madame Geoffrin (1749-1777) Madame de  Lespinasse (1762-1776) fréquentés par les intellectuels qui refont le monde et préparent la société des lendemains qui chantent.

A Verdelais, le XVIIIème siècle se vit dans  la sérénité et le pèlerinage témoigne d’une grande vitalité jusqu’au moment où la Révolution vient troubler l’ordre établi. Déjà, depuis quelques temps le peuple se pose des questions, ne comprend plus très bien le rôle tenu par les Ordres religieux, ni les finalités d’une vie monastique dans une société progressiste qui croit de plus en plus aux vertus de la science.
« …les ordres religieux et  particulièrement les ordres ou groupes d’abbayes qui sont dans l’orbite bénédictine sont fortement touchés par la décadence .Ils sont jalousés car ils ont hérité des siècles précédents un important territoire, qui est supposé leur donner des revenus importants. Riches et décadents, tels  ils apparaissent à leurs contemporains qui ne voient en eux que d’ultimes restes d’un passé désormais révolu.
C’est le cas de l’ordre des Célestins qui gouverne le pèlerinage de Verdelais. En 1779, la commission des réguliers supprime un certain nombre d’abbayes et même d’ordre religieux. D’un trait de plume, le roi Louis XV en 1776, supprime l’ordre des Célestins qui représentait à cette époque, en France, 165 religieux répartis dans 19 maisons dont le couvent de Verdelais…)1 »

1789, la Révolution.

Le trésor accumulé par l’église depuis des siècles suscite des convoitises et de celui de Verdelais n’échappe pas à l’air du temps. Le Patrimoine principalement constitué en argent et accumulé depuis les guerres de religion est inventorié et est évacué à la mairie de Bordeaux en mars 1790. Cette année là, également, le ler septembre, le service paroissial d’Aubiac s’installe de façon définitive à Verdelais et ce en raison des inondations incessantes. (Les échelles de crues toujours en place sur ce qui reste du village d’Aubiac peuvent encore en témoigner).

En 1792, un curé constitutionnel, donc ayant prêté serment, le père Maraud est nommé à la garde de l’église, de la sacristie et de ce qui reste du trésor. Le père Ricard, qui était resté le seul prêtre sur le site  lors de la sécularisation de Verdelais  conserve la charge du pèlerinage de Verdelais, il est vrai que pour conserver le poste il a accepté de prêter serment à la Constitution.

1792, c’est aussi l’année où les spoliations se poursuivent. : la moitié du couvent est vendu aux enchères publiques et le sacristain Jean Michel en est réduit à guider clandestinement les pèlerins de nuit pour qu’ils puissent vénérer la Vierge en son sanctuaire.
A la suite de nouvelles instructions de la République, le reste du couvent est vendu à un sieur Gouge, le père Ricard se retrouve en quelque sorte SDF ayant perdu du même coup son logement. Il sera hébergé chez l’habitant, quittera ce monde le 4 janvier 1800. Son corps repose dans le caveau des Célestins dont il aura été le dernier des représentants.
L’office du dimanche est alors célébré dans l’église de Verdelais par le curé de Saint Maixant, la commune voisine.

En 1793 …mais reprenons ce que nous relate J.F. Duclot dans son ouvrage « Verdelais à partir des siècles ».
« …En 1793, nous arrivons à la partie la plus tragique de l’époque, Grenouilleau (qui est alors la maire de Verdelais) veut simplement détruire la statue de la Vierge. Le sacristain refuse de la descendre malgré l’ordre reçu de l’abattre. Un maçon, Etienne Gassie, est alors préposé pour réaliser cette action, mais il répondra ainsi au maire «  Fais-le toi-même citoyen maire et monte si tu l’oses. Pour moi jamais. » Grenouilleau applique aussitôt une échelle. Il monte. Sa main va saisir la statue. Son visage affreusement pâle traduit l’épouvante. Ses yeux se ferment, ses genoux tremblent d’un mouvement convulsif.. « Soutenez moi, murmure t-il, je n’y vois plus ». Et il tombe dans les bras de l’officier municipal. Il se contente de prescrire la fermeture de l’église et défend à quiconque d’entrer sans permission écrite. Le soir, Jean Michel, le sacristain, fait entrer ceux qui souhaitent vénérer la statue de la Vierge. Il entrouvre la porte et agit par effraction… » (p.49-50)

Il va s’ensuivre une période d’incertitude sur le devenir de Verdelais, si ce n’est que le 21 août 1820, Monseigneur D’Aviau, qui avait été nommé archevêque de Bordeaux en 1802, rachète le couvent des Célestins aux héritiers Gouge avec le projet d’y installer une maison de retraite. Il mourra en 1827, sans avoir rien réalisé. Son successeur Monseigneur de Chéverus (1827-1836) y installera les missionnaires diocésains, mais la petite communauté sera dispersée par la Révolution de 1830 et Verdelais sera alors fermé !

Renaissance de Verdelais.

Celle-ci sera le fait quelques années plus tard, du Cardinal Donnet (1836-1924).
Le cardinal Donnet, ancien prêtre du diocèse de Lyon, ancien coadjuteur de l’évêque de Nancy est nommé à Bordeaux, au moment où, après cette période révolutionnaire on constate un renouveau du catholicisme partout en France.

Le cardinal témoigne d’une grande dévotion envers la Vierge (c’est lui, d’ailleurs, qui a fait installer au sommet de la Tour Pey Berland « Notre Dame d’Aquitaine » qui veille depuis sur la bonne ville de Bordeaux). Cette dévotion sera l’un des moteurs de son intérêt pour Verdelais, dont il ne se départira pas tout au long de son épiscopat. Il sera aidé en cela par un abbé, l’abbé Colin, fondateur de la congrégation des Maristes, et avec lequel il était au séminaire à Lyon.

Dès  le mois de mars 1838 le Cardinal va lancer un appel aux dons et ordonner une quête générale en faveur de l’église et de la Maison de Verdelais. Cet argent est la condition primordiale pour pouvoir mener à bien la restauration des bâtiments qui menacent ruine. Cette œuvre de réhabilitation sera aussi celle des Maristes qui ont été envoyé en mission, par le père Colin, pour tenir le sanctuaire. Le 15 août 1838, le père Chanut sera le  premier mariste à s’installer sur place, bientôt suivi par trois autres religieux qui vont tenir les missions, la cure et s’occuper des pèlerinages qui reprennent de plus en plus d’ampleur.

Trente ans de chantier.

1841- C’est la création de la Fondation de l’œuvre de Verdelais, présidée par quelques dames de la haute société Madame de Grateloup, Madame de Lur-Saluces, Madame de la Myre Mory, chargées de mettre à contribution leur carnets d’adresses et relations pour faire entrer les dons afin de pouvoir faire face aux importants travaux prévus.

1842- Le cardial Donnet déclare le chantier ouvert : « …La nef centrale est voûtée  dans le style gothique adopté au XVIIème siècle pour le chœur et l’on perce des galeries autour de la nef dans l’épaisseur des murs. Parallèlement un autre chantier est ouvert dans le bâtiment des Célestins pour accueillir les religieuses de la Présentation. Tout cela est exécuté grâce aux fonds de l’oeuvre de Verdelais… »2

1847- Placement dans les niches vides des statues de saint Joseph, saint Jean, saint Dominique, Saint Simon Stock. La chapelle est dotée d’une suite de vitraux mettant en scène son histoire. Ceux-ci, véritables œuvres d’art, témoignent de l’art du vitrail au XIXème siècle.

1954- proclamation par le pape Pie IX du dogme de l’Immaculée Conception, c’est aussi le jour choisi par le cardinal Donnet pour procéder à l’inauguration du clocher de Verdelais, pour lequel l’empereur avait envoyé un don de 5000 francs or. Au sommet du clocher on érige une statue de la Vierge en bois peint et dans le même temps on creuse sur les allées de Verdelais un puits  dans lequel est placée la statue du cardinal qui n’ a pourtant pas encore quitté le monde des vivants !

1855- La famille de Lur Saluces ayant fait don d’un terrain au sommet du mont Cussol, sont installées trois croix de bois qui préfigureront le futur calvaire.

1856- L’empereur Napoléon III fait réaliser par la manufacture de Sèvres un vitrail représentant le couronnement de la Vierge , couronnement qui a fait l’objet d’une somptueuse cérémonie,  présidée par le cardinal Donnet le 2 juillet 1956.

1863- Les stations et la chapelle dite de l’Agonie du calvaire sont terminées cette année là.
Pour faciliter le débarquement des pèlerins venus par bateau on construit un embarcadère en pierre sur la rive droite de la Garonne à l’embouchure de la Garonnelle.

1864-L’église est élargie par la construction de deux nefs creusées dans les murs médiévaux et qui recevront les tableaux du XVIIème et XVIIIème siècles des Grandmontains.

1868- Les trois croix de bois du calvaire n’ayant pas résisté aux intempéries sont remplacées par des croix en fer.

1870- Lors de la fête organisée pour l’inauguration de la chapelle de l’Agonie, un drame survient. Un coup de vent entraîne un feu de Bengale  enflamme la partie boisée du clocher. L’incendie risque de se propager et de tout détruire c’est alors qu’un père mariste se prosterne les bras en croix devant la statue de la Vierge…et miracle… le vent, subitement, tourne…seuls le clocher et la dernière travée de l’église sont détruits.
A la suite de cet incendie les trois cloches sont refondues et une nouvelle statue de la Vierge–sur le modèle de celle Lourdes-  de 3,75 mètres de haut, réalisée en cuivre repoussé, doré à l’or fin est hissée au sommet du clocher.
Cette statue sera déposée pour une remise en état, notamment refaire la dorure, et ayant retrouvé son éclat elle fera l’objet d’une cérémonie le 12 janvier 2006 lors de sa remise en place.

1924- L’église Notre Dame de Verdelais est érigée par le pape Pie IX en basilique mineure. Ce sera la quatrième basilique du diocèse et de la Gironde après Saint-Seurin, Saint-Michel et Notre Dame d’Arcachon. Ce titre honorifique place Verdelais parmi les grands sanctuaires de la chrétienté, c’est le titre le plus haut que puisse avoir une église ; le terme de basilique signifiant «  Maison du Basileus » soit Maison royale, il s’agit ici de glorifier la royauté de Marie dont le titre de gloire le plus important reste, cependant,  pour les pèlerins celui d’être la consolatrice des affligés et ce depuis 900 ans !

Verdelais et ses deux grands hommes : François Mauriac et Toulouse Lautrec.

A quelques centaines de mètres de la basilique, sur le plateau du mont Cussol, se trouve Malagar, la demeure tant aimée de François Mauriac : « …Il aimait la poésie de la maison, de la terrasse, de la cour, des communs, de l’étable surtout, des chais aux tuiles anciennes et roses-« rose unique au monde pour moi et qui n’aura été fixé que dans des mots »…3

François Mauriac aimait aussi le paysage de Malagar « …pour sa simple beauté : au nord les vagues immobiles des coteaux de Benauge, pour lui les collines éternelles de la Bible derniers vallonnements de ce pays  perdu appelé l’Entre-deux-Mers. Au sud la vallée de la Garonne et « l’immense arc noir des pins » jusqu’à ‘infini, le paysage « le plus beau du monde ».

François Mauriac qui a hérité de Malagar le ler janvier 1927 exulte et s’exclame «… j’adore Malagar je suis fou de joie… »  Un peu plus tard il écrit à son ami Francis Jammes « …ma mère m’a donné cette propriété de Malagar qui est située sur le coteau de Verdelais… »4

Verdelais- Malagar, une si longue histoire ! C’est le 2 avril 1695, qu’un certain Arnaud Duthoya « …décidé de faire Malgarre (sic) une fondation à perpétuité à la chapelle Notre Dame de Verdelais  dans laquelle les Célestins avaient été installés par le cardinal de Sourdis en 1626. Aussi par l’acte de 1676 et par cet acte de fondation les droits du seigneur sur « Malagarre » et ceux du tenancier sont réunis dans la seule main des Célestins… Malagar fait désormais corps avec les Célestins pour plusieurs siècles jusqu’à ce que la tourmente révolutionnaire imprime un autre destin à Malagar… »

Pour Mauriac, grand chrétien, Notre Dame de Verdelais est en quelque sorte un héritage de famille : « Verdelais, écrit-il, fait partie de ma vie personnelle. Il est le décor permanent de mon enfance et de mon adolescence. Au point que je m’étonne, qu’il est pu devenir l’objet d’un livre destiné au vaste public qui s’intéresse à l’histoire religieuse de la vieille France et de ses pèlerinages.. »5

Lors de ses séjours à Malagar, François Mauriac se rendait à la basilique à l’office de huit heures le matin. Nul ne sait s’il a croisé, un jour ou l’autre, dans le village ce génie difforme qui se rendait à l’auberge Décriteau pour y déguster son absinthe, dessiner sur le vif quelques clients et cochers pendant que Madame la comtesse sa mère priait, certainement pour lui à quelques mètres de là.6

Toulouse-Lautrec , car c’est de lui, dont il s’agit , lorsqu’il venait en villégiature chez sa mère au Château Malromé était , à quelques kilomètres près , le voisin du Prix Nobel, qui , dans la description qu’il fait dans ses « Mémoires Intérieurs » de son itinéraire pour venir de Paris à Malagar, fait allusion  à Malromé et au peintre dans les termes suivants : « …L’étroite route de Benauge  que nous suivons au départ , si inconnue qu’elle soit, dessert un domaine qui a sa place dans l’histoire de la peinture française. Ce château modeste, dont la tour très antique  se devine entre des cadavres d’arbres, a nom Malromé. Là, mourut un damné, si c’est une damnation pour le génie que d’être lié à un corps difforme : Henri de Toulouse-Lautrec. Derrière une de ces fenêtres, l’agonisant observa son père qui s’amusait  à attraper des mouches sur le drap. La baronne, sa mère, lui survécut longtemps. Un de mes voisins lui demanda un jour si son fils lui avait laissé à Malromé des dessins et des peintures. La vieille dame assura qu’il y en avait partout, mais qu’elle les avait détruits parce qu’ils étaient inconvenants.
Je ne me souviens pas d’avoir entendu parler de Toulouse – Lautrec quand j’étais à Malagar. Mais l’été, il séjournait à Taussat, sur le bassin d’Arcachon, où fréquentaient  aussi des membres de ma tribu. Je découvris plus tard, que les histoires cocasses de ce peintre nabot et sans prestige qu’on racontait chez moi, concernaient un des plus grands artistes de l’Ecole française moderne… »7

Henri de Toulouse -Lautrec s’est éteint le 9 septembre 1901 au château Malromé. Après avoir été enterré dans l’enceinte de l’église de Saint André du Bois, ses restes seront déplacés au cimetière de Verdelais, à proximité du calvaire,  où il repose entre sa chère mère et sa vieille nounou- servante Adeline, à l’ombre du clocher de la basilique !

Le moulin de Cussol.

Lorsque François Mauriac partait de Malagar pour se rendre à pied à la basilique de Verdelais afin d’en suivre les offices, il passait devant le moulin à vent de Cussol qui a fait l’objet d’une restauration exemplaire de la part de l’association « Moulin de Cussol » avec l’appui sans faille de la commune de Verdelais. La construction de la tour du moulin remonte, pense t-on, au XVIIIème siècle, et  est attribuée aux moines célestins. Il a été en activité jusqu’à la fin du XIXème siècle, tout comme d’ailleurs les cinq moulins à eau qui étaient actionnés par le petit ruisseau le Galouchey, et les trois moulins à vent (dont celui de Cussol) qui se dressaient au sommet des deux collines.

Il est vrai qu’en ce temps là, la vigne n’était pas omniprésente sur les coteaux, mais, tout comme ailleurs en Entre-deux-Mers, le territoire agricole était aussi composé de prairies, de nombreux espaces boisés, de champs de céréales constituant le grenier à blé de l’agglomération bordelaise. Lorsque  le moulin, qui appartenait à un particulier, est mis en vente en 1997, la mairie de Verdelais fait valoir son droit de préemption et en devient propriétaire. Lorsqu’en 1998 l’association du Moulin de Cussol entreprend les travaux de la restauration, la tour du moulin est en ruine ! Aujourd’hui, le moulin a été non seulement complètement sauvegardé, restauré, mais il a été remis en état de marche ce qui permet d’ouvrir le moulin aux visites  et de le faire fonctionner pour produire de la farine : une belle leçon d’histoire et de choses comme on aime en raconter aux enfants. 8

C.L.

 

1 Verdelais à travers les siècles » p.46 Jean-François Duclot.
2 « Verdelais à travers les siècles » p.57
3 -Mauriac Malagar- Souvenirs de Jean Mauriac. P.106 Centre François Mauriac de Malagar- Editions Confluence.
4 Ibid. P.105
5 Verdelais à travers les siècles-.p.74-  extrait de Préface de L’Histoire du Pèlerinage de Notre Dame du Verdelais du père Rouvray par François Mauriac.  .  Jean-François Duclot. Editions de l’Entre-deux-Mers.
6 L’Entre-deux-Mers et son identité. De Benauge à Verdelais- Actes du douzième colloque tenu à Arbis et Verdelais les 9,10 et 11 octobre 2009. Toulouse-Lautrec et Malromé. Marie Ramillon Juzan.
7 Mauriac, Mémoires intérieurs et Nouveaux mémoires intérieurs. François Mauriac P.147.
Editions Flammarion.
8 L’Entre deux Mers et son identité « De Benauge à Verdelais » Actes du douzième colloque tenu à Arbis et Verdelais les 9, 10 et 11 octobre 2009.  Le moulin de Cussol à Verdelais. Histoire d’une restauration. Alain Bord. Editons de l’Entre-deux-Mers.


2 Replies to “Verdelais, 900 ans (suite)”

  1. Verdelaisienne depuis vingt ans et passionnée de photographie, j’ai écrit un ouvrage, intitulé “Promenade à Verdelais”, que j’ai voulu inscrire dans le cadre de la commémoration des 900 ans de mon village. On y retrouve aussi quelques clichés d’autrefois, prêtés par monsieur Bord. Contact :

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